20 décembre 2010
Cadeau : des signatures naturellement positives...
Certaines marques revendiquent du positif... Pour les identifier nous avons sollicité Jean-Luc Gronner qui a imaginé www.souslelogo.com, il s’agit de la seule base française de slogans et de signatures de marques accessible en ligne. Actualisée quotidiennement, elle recense plus de 52 000 slogans exploités en France depuis 1970 et parfois antérieurement. Utilisée par les professionnels de la communication et du droit, souslelogo leur permet notamment de réduire leur risque juridique, en leur permettant de vérifier l’antériorité d’un slogan en droit d’auteur (et de ne pas se contenter de vérifier à l’INPI si le slogan a été enregistré comme marque). La recherche d’antériorité rapide ne coûte que 30 euros HT pour un accès illimité à la base pendant une heure.
>> Voici les marques identifiées par souslelogo
qui utilisent le « positif » dans leur signature.
17:18 Publié dans Bonnes idées | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jean-luc gronner, www.souslelogo.com
Cadeau : des bouquins pour changer
Olivier Breton, ne se contente pas de diriger l’agence All Contents, il publie ses réflexions et propositions sur la profession. C’est plein d’idées, c’est souvent malin parfois un peu idéaliste, toujours généreux, créatif et libre... Son livre « 99 propositions pour ré-enchanter les agences de communication » est aussi sous format numérique, et c’est ici :
>> télécharger "99 propositions..." en PDF !
Tribus de Seth Godin, chez Diateino. Un livre bourré d’idées et qui donne de l’énergie. Grand expert du marketing viral, Seth Godin donne des idées pour redynamiser le marketing, conduire le changement... Naturellement les fameux réseaux sociaux y sont très présents.
Signaux faibles de Philippe Cahen chez Eyrolles. Se préparer au monde qui vient en détectant les signaux faibles. C’est selon l’auteur faire entrer l’entreprise dans la quatrième dimension, celle qui intègre véritablement le temps comme facteur d’avance sur ses concurrents.
17:10 Publié dans À lire ! | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : olivier breton, all contents, 99 propositions, tribus, seth godin, diateino, signaux faibles, philippe cahen, eyrolles
Cadeau : un quartier, le 9ème
La Petite Sirène. C’est un restaurant Danois formidable. La cuisine est délicate, le service est attentionné, Peter le Maître des lieux aime son métier, il aime recevoir et propose une carte simple, un menu abordable. Des vins bien choisis. Naturellement le saumon est une merveille... Une recommandation inconditionnelle ! 47 rue ND de Lorette.
Even, le fleuriste. En passant dans la rue vous pourrez admirer des vitrines qui sont des tableaux changeants au rythme des saisons. Un approvisionnement qui privilégie les horticulteurs français. Des compositions raffinées pour des opérations de RP ou la maison... 53 rue ND de Lorette.
Le Daily Neuvième nous laisse penser que le 9ème arrondissement est un quartier. Chaque jour une info, un ton simple et direct. C’est gratuit et quotidien. www.dailyneuvieme.com
L’artiste Philippe Parrot Lagarenne, réside et abrite ses œuvres au 8 rue Alfred Stevens. Depuis plusieurs années, il a découvert la céramique et a déjà réalisé plusieurs expos (jusqu’en Corée !) Il apporte à ses formes la force de son expression picturale. Incidemment c’est lui qui réalise les dessins qui illustrent notre site internet. La Revue de la Céramique et du Verre vient de lui consacrer un reportage de 4 pages. Bravo l’artiste ! www.parrotlagarenne.com
conseils&annonceurs associés. Un endroit où l’on se sent bien. On y est naturellement créatif. Café et viennoiseries sont gracieusement présentés. Bon, cette fois nous ne sommes pas objectif... 3 rue La Bruyère. Pour en savoir plus : www.coana.fr (On peut bien se faire un peu de pub...)
16:59 Publié dans Bonnes adresses | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : la petite sirène, even, le daily neuvième, parrot lagarenne, revue de la céramique et du verre, www.dailyneuvieme.com
Cadeau : des citations
- Les cadeaux sont comme les conseils: ils font plaisir surtout à ceux qui les donnent. Edouard Henriot
- Les petits cadeaux entretiennent l'amitié. Le premier qui a dit cela voulait se faire donner quelque chose. Eugène Scribe
- Par Jean Chanard, in Entre prends, 1978, (édition hors commerce) :
« Ayons l’envie et le désir du nouveau.
Non pas pour fuir la réalité.
Mais pour reconnaitre en nous
la création,
fruit d’un autre,
dont nous sommes porteurs.
Chérissons les idées nouvelles.
Elles seules peuvent nous sauver
de la calcification, de la sclérose,
de la mort lente, de la lente finition,
du long dépérissement.
Arrêtons de nous protéger
et de nous appuyer
derrière les cathédrales du savoir
des anciens.
Notre devoir est à venir,
Notre savoir est à naître. »
16:53 Publié dans Petites phrases | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : edouard henriot, eugène scribe, jean chanard
23 novembre 2010
Vous décodez complètement !
Il semblerait qu'il suffise de l'annoncer avec force dramatisation pour que le changement devînt une fin en soi ! En politique comme dans la sphère économique, l'effet d'annonce "préparez vous à voir ce que vous allez voir" est devenu maintenant l'alpha et l'omega de la communication. Avec à la clef la déconvenue inévitable du "tout ça pour ça !". Et donc une conséquence mécanique, attaquer la communication qui est devenue le mouton noir.
Ben oui... au lieu de mettre le changement en route nous sommes bombardés des signes qui le traduisent et dont la gravité nous tient en haleine : "une nouvelle coupe de cheveux, une cravate pimpante, une poignée de mains appuyée, un regard sévère..." ce serait si bien de dire simplement ce qui doit, ce qui va changer... sans que nous ayons besoin de devoir toujours décoder pour y voir plus clair !
On se plait à rêver que les vrais changements sont ceux qui se mettent en œuvre sans tambours ni trompettes. Mais nous voilà bousculés dans une période où finalement il devient indispensable de bien décoder car les signes ont pris le pouvoir et communiquent plus que les actions !
18:11 Publié dans Editos | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : bruno paillet, conseils&annonceurs associés
Surtout ne pas parler de crise !
Difficile de se réjouir de la situation dans laquelle nous devons nous débattre… pourtant il est important de nommer ce qui va être au centre de nos combats quotidiens : la crise. En feignant de ne pas accepter cette situation pendant de longs mois, on rend difficile le changement. C’est donc le moment de retrouver du sens, des idées, de l’énergie pour se donner de nouveaux objectifs. Les experts et les politiques ne vont pas se gêner, ils ont déjà sorti la grosse artillerie et leurs recommandations nous assaillent. A nous de conserver notre sens critique. Tous les coups ne sont pas permis, même en période de changement…
Dire les choses, choisir les mots, c’est avancer vers une solution. Donc, nous sommes en crise. Le dire est le premier pas pour trouver des solutions. A quoi bon se mobiliser si nous vivons un petit accident de parcours ? Nous sommes face à une obligation de changement… C’est bien de le savoir. La communication est un outil au service d’objectifs, elle peut accompagner le changement, ce qui signifie que la seule communication n’est pas le changement… Maintenant, il serait bien de se poser la question de la vision, de l’ambition…
12:35 Publié dans Paroles de communicants | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : crise, bruno paillet
Alors, transparence ou clarté ?
Il est plus facile d’être transparent que clair... Tout dire est plus simple que de chercher ce qui est pertinent et intéresse ma cible... La transparence est un piège qui sous prétexte d’ouverture, de volonté de ne rien cacher nous submerge de données inutiles
Cette idée de vouloir tout dire sur tout est devenue une fausse bonne idée. Trop d’informations tue l’information. Cela ne me sert à rien de tout savoir. Seules quelques informations me sont réellement utiles et j’aimerais que l’on sache m’adresser ce qui m’est indispensable ! C’est pour cette raison que je préfère la clarté à la transparence. Les technologies du numérique me permettent de recevoir ce qui m’intéresse. Cette super segmentation me fait gagner du temps.
Je rêve de ne recevoir que des informations qui me simplifient la vie. Demain sera formidable...
12:35 Publié dans Paroles de communicants | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : bruno paillet, internet, informations
Le métier de dircom change... ou va disparaître ?
Le récent livre qu’Hugues Le Bret, ancien dircom de la Société Générale, vient de consacrer à l’affaire Kerviel apporte un regard stimulant sur le métier de communicant. (« La semaine où Jérome Kerviel a failli faire sauter le système financier mondial » ; édition Les Arènes)
Au-delà des questions éthiques liées à une telle publication, puisqu’il s’agit de raconter la façon dont a été pilotée cette crise vue de l’intérieur avec de nombreuses informations concernant les personnes, on peut être surpris par le sous titre : "journal intime d’un banquier". Ayant eu le privilège d’être directeur de la communication en banque et assurance*, nous préférions nous présenter comme "un communicant qui travaille dans une banque ou une compagnie d’assurance". Un dircom peut-il se revendiquer être l’expert du secteur dans lequel il travaille ?
Avoir contribué au sauvetage de l’entreprise autorise sans doute Hugues Le Bret à se revendiquer naturellement banquier. Et on est tenté d’adhérer à cette posture. Le récit détaillé qu’il nous livre met en évidence le « risque systémique mondial » et celui plus immédiat de se faire « acheter » par BNP Paribas. L’objectif de communication était de créer les conditions pour conserver l’entreprise et de trouver à la recapitaliser rapidement. Et la mission a été réussie.
Cette situation incroyable a mobilisé les dirigeants et progressivement les collaborateurs. On comprend facilement l’importance de la communication pour sauver l’entreprise. Le livre survalorise sans doute un peu cette dimension face au travail des banquiers et autres analystes, gestionnaires...
En revanche, ce qui n’est pas évoqué dans ce document, c’est bien la communication autour de la marque. Or, en période normale, c’est un capital essentiel qu’il s’agit de développer et qui fait l’objet de toutes les attentions. On remarque donc qu’en période de crise, la marque ne dispose plus de la même considération ! Et notre super-dircom, sauveur de l’entreprise a choisi ses priorités. Ce qui explique le titre donné à son récit : Journal intime d’un banquier et non d’un dircom ! Car si le récit met bien en évidence le ressenti des collaborateurs et des clients, c’est selon notre lecture davantage l’entreprise qui leur répond que la marque...
12:33 Publié dans À lire !, Paroles de communicants | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : hugues le bret, société générale, kerviel, les arènes, dircom, bnp paribas, crédit mutuel, gan
Les secrets d’état sont ils faits pour être communiqués ?
Peut on impunément, au nom de la démocratie et de la nécessaire transparence, qui en serait le corollaire, donner à voir au monde entier les turpitudes et les horreurs des guerres, qu’il refuse de voir ?
Julien Assange, ex hacker australien de génie nous apporte une réponse non équivoque ! Il jette en pâture les quelques 91 000 pages des rapports militaires sur la guerre en Afghanistan et plus de 390 000 documents sur l’Irak. Plus que le contenu de ces rapports, qui mettent un coup de projecteur cru et violent sur les pratiques très contestables de l’armée américaine en campagne c’est la méthode et l’avenir qui préoccupent.
Le créateur et gestionnaire de Wikileaks ne s’en cache pas, il a conçu son site pour faire la révolution de l’information avec « l’organe de renseignement le plus puissant du monde » et contourner une presse entachée de partialité, de sélectivité voir de corruption ou soumise à des intérêts financiers qui limiteraient sa déontologie. Mais il a fait deux choix qui altèrent ce beau parti pris. Il a privilégié dans sa croisade des documents « secret défense ». Il dispose de toutes sortes de données, notamment sur les entreprises, et peu d’entre elles ont servi aujourd’hui à faire cesser des business douteux ou à démasquer des dirigeants corrompus. Attaquer le Pentagone est autrement porteur sans doute...
12:26 Publié dans Côté médias | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : julien assange, wikileaks, le monde, hervé le tellier, cia, pentagone, guerre en afghanistan, irak