26 novembre 2012
Edito
Pouuuhhhhh…
Vous conviendrez que certaines périodes exigent du malheureux se lançant dans un éditorial, une bonne dose de talent et un enthousiasme forcené …qui me manquent un peu !
Déluge de mots, affrontements stériles, égos déchaînés, propos enflés, informations consternantes, cours de récré grondantes…période gonflée, période gonflante.
Au moment où la nuit tombe à l'heure du goûter, on aimerait voir la lumière au bout de ce tunnel, savoir où on est trimbalé sans bien en saisir le sens, ni le mouvement. Au moins avançons-nous ? Et y-a-t-il un bout ? Et qui va rallumer la lumière ?
Comme souvent la conclusion se fera en forme de mantra.
"Je, tu, vous, nous" faisons et ferons de notre mieux sur cette route déjà bien engagée du changement nécessaire et souhaitable.
Et laissons les "ils et les elles" se débrouiller, se dérouiller entre eux … Avant qu'ils n'aient trouvé l'interrupteur, nous aurons retrouvé le printemps. Plus qu'un mois avant que les jours ne rallongent !
Ça tombe bien...le moment de break the box est arrivé…
Bruno Paillet
10:25 Publié dans Editos | Lien permanent | Commentaires (0)
Entre regard critique et nouvelles pistes…
Inside job : documentaire réalisé par Charles Ferguson en 2010.
Un film qui m’avait échappé. Au travers d’enquêtes et d’interviews, le film retrace l’émergence d’une industrie scélérate et dévoile les relations nocives qui ont corrompu la politique, les autorités de régulation et le monde universitaire. Evidemment les banques ne sont pas épargnées, ni les instituts de notation, ni les politiques…
La fabrique des illusions de Jonathan Dee chez Plon.
Formidable roman qui se situe dans le monde de la publicité US des années 80-90. Ou comment tuer la publicité et sauver la création…
A l’ombre de Babel par Daniel Diégou.
Une méditation sur nos envies de puissance par un auteur qui fut à la fois journaliste (France3), psychiatre et prêtre…pour prendre un peu de recul avec un observateur stimulant.
Mais de nouvelles possibilités se présentent… ( les titres annoncent la couleur !)
La cause humaine- Du bon usage de la fin d’un monde de Patrick Viveret chez Les Liens qui Libèrent.
L’auteur plaide pour une énergie du désir bien supérieure à celle de la peur…Dans sa préface Edgar Morin nous rappelle : "le barbare, ce n’est pas l’autre, c’est au contraire le refus de l’autre."
L’auteur nous met en garde face au cocktail explosif de la misère et de l’humiliation…et nous encourage à retrouver joie de vivre et amour.
Une autre vie est possible de Jean-Claude Guillebaud chez l’Iconoclaste.
Un essai plus personnel et passionnant ! D’une part, c’est bien écrit et de nombreux arguments et références historiques illustrent le propos…Chaque époque a eu ses troubles et questionnements.Il nous faut décider de l’espérance…
Aimer (quand même) le XXIème siècle par Jean-Louis Servan Schreiber
Sans nier les difficultés du moment, JLSS fait preuve d’optimisme en relativisant nos problèmes contemporains face à une vision historique : " la tendance de fond est bonne". Il en appelle à une nouvelle renaissance, stimulée par de nouveaux comportements. On ne peut s’empêcher de faire le lien avec "Psychologies" et "clés".
Et aussi : Eloge de l’optimisme par Philippe Gabilliet chez Saint Simon.
Ou Comment devenir un optimiste contagieux de Achor Shawn.
10:24 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)
Break the box… ou à nous de jouer !
Break the box...
C’est accepter le principe de remettre en question nos modèles de pensées, mais c’est surtout réinventer le périmètre, la boite dans laquelle nous nous laissons enfermer !
C’est échanger, apprendre des autres, sur les autres, toujours et encore plus, en vivant des rencontres professionnelles extra-ordinaires, en allant au-delà de nos frontières...
- Cap tout d’abord sur Shanghai (au Printemps prochain), pour comprendre la façon dont les chinois abordent les marques dans un monde où la mobilité est permanente, où le digital est central.
- Puis sur New York (juste avant l’été) afin de comprendre la révolution des contenus, "la gestion du mix" en rencontrant des initiateurs, innovateurs qui ont déjà réussis…
A Paris, l’esprit Break the box, c’est avec La Tortue Bleue, et ce dès notre prochain dîner du 3 décembre sur le thème "Le big bang des études est annoncé" !
10:23 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)
Break the box, c’est aussi...
Mettre en avant un regard différent tel celui d’Hélène Mugnier... qui nous invite à VOIR autrement les liens entre nature et peinture
Quand la nature inspire les peintres est le titre du magnifique livre d’Hélène Mugnier qui vient de paraître chez Plume de Carotte.
La conférencière passionnante (habituée de La Tortue Bleue) nous propose une riche lecture de l’histoire de la peinture.
Vous y découvrirez pourquoi les coquelicots sont devenus, grâce aux impressionnistes, des fleurs des champs fragiles, lumineuses et bucoliques alors qu’elles sont associées à la guerre dans d’autres pays…
10:20 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)
Edwy Plenel "break the box" peut-être sans le savoir !
L’ancien rédacteur en chef du Monde et fondateur de Médiapart a présenté sa vision du métier de journaliste à l’occasion du dîner de la Tortue Bleue le 24 octobre dernier. Il assume ses partis pris avec force et justesse…
Voici quelques-uns de ses propos :
" Le métier de journaliste vous appartient et non pas à ses professionnels. Il appartient à un enjeu démocratique qui concerne tout le monde : s’il n’y avait que nos convictions, il n’y aurait plus de monde commun. S’il n’y avait que mon opinion contre ton opinion, ma sensibilité contre ta sensibilité etc... Il n’y aurait plus de monde commun.
Pour qu’il y ait un monde commun et que les citoyens puissent se l’approprier ; pour qu’ils puissent voter en ayant les moyens de savoir, il faut créer les conditions pour des vérités de fait : loyalement produites, contextualisées, sourcées, recoupées.
Telle est la fonction sociale du journalisme : produire des vérités de fait, les mettre au cœur du débat. Notre responsabilité démocratique, c’est de créer un écosystème, pour que cette production de vérités de fait soit la plus vertueuse possible, la plus pluraliste possible afin qu’elle amène la démocratie à s’élever.
Je cite souvent Albert Camus qui avait fait un éditorial de Combat à la libération de Paris, où il disait : "Notre désir d’autant plus fort qu’il était muet, était d’élever ce pays en élevant son langage."
Et donc je crois vraiment qu’il y a là un enjeu qui ne concerne pas que les journalistes, qui concerne les citoyens. Il faut sortir de cet affrontement, poser les enjeux ensemble !
Quand on est élève on vous donne des problèmes, pas une solution. On vous dit : " il faut résoudre ce problème pour avancer ". Notre fonction sociale à nous journalistes, c’est de poser des problèmes. Ce n’est pas de parler de ce qui se passe bien ! Pour que la démocratie progresse il faut qu’elle affronte les problèmes, c’est là la fameuse formule d’Albert Londres quand il a fait Terre d’Ebène superbe reportage sur l’Afrique Occidentale française. Il a dit "Notre métier n’est pas de faire plaisir, ni de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie ".
C’est un enjeu essentiel : Une démocratie avance en affrontant des difficultés. Il y a une constante pour moi et c’est celle-ci, tout en découle : l’invention de Mediapart, ce que je défends sur la liberté de l’information dans notre pays, ou les positions que j’ai pu adopter dans l’espace publique face à des pouvoirs politiques de droite comme de gauche".
10:15 Publié dans À lire ! | Lien permanent | Commentaires (0)
Des petites phrases de Confucius... car on n'en a pas fini avec la Chine !
"Je ne cherche pas à connaitre les réponses, je cherche à comprendre les questions."
"L’homme sage n’est pas comme un vase ou un instrument
qui n’a qu’un usage : il est apte à tout."
" Dépasser le but, ce n’est pas l’atteindre."
10:11 Publié dans Petites phrases | Lien permanent | Commentaires (0)