28 septembre 2011

Vous vous indignerez bien encore un peu ?

S’indigner est nécessaire (cela fait du bien), c’est un geste qui montre que l’on est vivant, que l’on réagit ! Mais ce mouvement qui incite des foules à se rassembler s’il témoigne bien du malaise général et du besoin de crier son inquiétude, a naturellement ses limites !

Il faut aussi agir…Inventer…pour changer…Car, c’est bien maintenant qu’il faut construire.

Chacun convient que nous sommes arrivés au bout d’une histoire. Notre capacité à ne pas accepter  le changement, à refuser les réformes est étonnante…On peut fustiger les élites, les décideurs qui depuis 2008 n’ont finalement pas touché aux vraies causes de nos problèmes structurels. Mais nous sommes un peu complices de cette situation et évitons de regarder ce que vous avons réellement changés pour nous-mêmes, dans nos comportements personnels. Ainsi est la nature humaine…Il faut de grandes raisons pour changer. Soit parce que le projet que l’on nous présente est « aspirationnel » (nouveau mot magique), soit le changement  s’impose avec brutalité pour raisons de nouveaux équilibres à inventer. Donc cela va probablement secouer. Ce sera forcément mieux pensent les optimistes…Ou ce sera pire  disent les autres…

La vraie bonne nouvelle, c’est que le mode d’emploi du nouveau monde est disponible dans toutes les bonnes librairies. Le nombre de bouquins qui nous parlent du monde à moyenterme est hallucinant, et reconnaissons-le les idées souvent séduisantes. Mais le problème, c’est plutôt le court terme ! Et pour cela il faut se déconnecter de nos mauvaises habitudes. Pour agir. Pour inventer. De toutes façons, le monde de demain ne se fera pas sans nous !

Alors, on y va !

Bruno Paillet

24 mai 2011

Lettre en retard pour cause d’événements imprévus…

Les événements qui nous ont été communiqués ces dernières semaines risquent de nous rendre un peu différent de ce que nous étions avant. Alors qu’un hebdo TV titrait « Séries TV : trop de violence »… L’actualité plus forte que la fiction est venue nous bousculer avec une violence stimulée par son imprévisibilité. Qu’il s’agisse de Fukushima, de la révolution Tunisienne, Egyptienne et Syrienne ou de Ben Laden puis maintenant de DSK. Tout était imprévu et d’une rare violence. Cela s’ajoute aux SDF que l’on croise sans réellement les regarder et au stress de la vie quotidienne aux décisions des entreprises qui font peu de cas des personnes…
Si nous ne vivons pas la fin du monde, c’est probablement bien la fin d’un monde comme le souligne Michel Maffesoli dans « La crise est dans nos têtes ! ». Il devient urgent de comprendre, décoder, entreprendre. Car nous disposons d’un  atout parfois surprenant, notre capacité de renaître si on décide de mobiliser ce qui sommeille en nous. Réveillons nous, le pire n’est jamais certain. De nombreux signes sont disponibles pour nous aider à faire de nouveaux choix, à prendre un peu de distance pour conserver notre intégrité… Oui, le printemps est déjà là… Profitons-en avant que l’été ne nous le fasse oublier… Encore Maffesoli « la genèse et le déclin sont intimement liés ».

Bruno Paillet

17 mars 2011

Sans titre !

Un édito orphelin, sans titre, pour une fin d'hiver où s'enchaînent des évènements qui bouleversent, des images qui s'incrustent. De l'espoir avec une jeunesse qui se bat pour un futur décent... et des femmes qui balaient pour une révolution propre. De la crainte avec les éructations d'un dictateur fou... et des barcasses qui s'échouent sur les côtes siciliennes.
Et puis le Japon pour lequel les mots ne viennent pas.
Juste admirer le courage dont toutes ces personnes témoignent en gérant le quotidien, en avançant un pas après l'autre, envers et contre tout.
Nous aussi, avançons.

Bruno Paillet

20 décembre 2010

Cadeau : Un remonte-chaussettes-électrique ? Mais quelle bonne idée !

Semaine entre parenthèses qui n'est plus dans l'exigence, la négociation ni même la discussion. Moment de partage où s'amuser de rien, se réjouir de tout. Plaisir de faire plaisir en offrant... et en recevant avec enthousiasme les livres déjà lus, l’écharpe improbable, les objets inutiles. Mais quelle bonne idée...  cette bienveillance qui n'économise ni remerciements, ni compliments.

Alors terminons donc l'année sur ce mot "bienveillance"... Ce qui suppose que l'on reste en veille !

Veillez toutes et tous à passer de très bonnes fêtes en compagnie des vôtres. 

Bruno Paillet

23 novembre 2010

Vous décodez complètement !

Il semblerait qu'il suffise de l'annoncer avec force dramatisation pour que le changement devînt une fin en soi ! En politique comme dans la sphère économique, l'effet d'annonce  "préparez vous à voir ce que vous allez voir" est devenu maintenant l'alpha et l'omega de la communication. Avec à la clef la déconvenue inévitable  du "tout ça pour ça !". Et donc une conséquence mécanique, attaquer la communication qui est devenue le mouton noir.
Ben oui... au lieu de mettre le changement en route nous sommes bombardés  des signes qui le traduisent et dont la gravité nous tient en haleine : "une nouvelle coupe de cheveux, une cravate pimpante, une poignée de mains appuyée, un regard sévère..." ce serait si bien de dire simplement ce qui doit, ce qui va changer... sans que nous ayons besoin de devoir toujours décoder pour y voir plus clair !
On se plait à rêver que les vrais changements sont ceux qui se mettent en œuvre sans tambours ni trompettes. Mais nous voilà bousculés dans une période où finalement il devient indispensable de bien décoder car les signes ont pris le pouvoir et communiquent plus que les actions !

Bruno Paillet

19 octobre 2010

Sortir du trou...

Loin de vouloir minimiser l'exploit d'avoir dégagé les mineurs chiliens de leur gangue, ni la légitimité de la joie qu'il a suscitée, mais la place prise par l'évènement dans les médias, comme souvent, nous interroge. Faut-il donc que nous soyons tant en manque de bonne nouvelle pour que les caméras ne nous prive du retour d'aucun de ces hommes ? Ils étaient trente-trois, eussent-ils été plus nombreux que nous aurions été capables d'applaudir jusqu'au dernier ! Parce que grâce à eux nous assistions à des scènes dont la liesse ne tenait pas qu'à un point de foot. Parce qu'avec eux, peut-être, chacun de nous a eu le sentiment un moment, de sortir du trou !

Merci pour cette bouffée d'oxygène... et bravo aux communicants qui les ont si bien orchestrées !

Et si communiquer mieux pouvait  aider à nous placer dans une perspective stimulante ?

Bruno Paillet

15 septembre 2010

A l’Est et à l’Ouest un monde qui s’invente !

La Californie et la région de Shanghai illustrent le monde qui s’invente, le côtoyer est stimulant et nous apprend autant sur nous même que sur ce que l’on peut découvrir. On n’échappera pas à l’influence grandissante de ce nouveau monde... Alors, c’est le moment d’y aller voir !
En créant « walk in progress », conseils&annonceurs associés souhaite proposer une autre façon de progresser dans son quotidien en allant voir ce qui se fait ailleurs.
Je vais vous proposer de vous y emmener !

06 juillet 2010

...C'est la délivrance !

Certaines années on a envie de partir en douce, un poil gêné par le sourire narquois de nos collègues étrangers, toujours surpris du grand exode estival français... D'autres années, celle-ci par exemple, on accompagnerait bien son départ de vuvuzela, histoire que tout le monde sache qu'en ce qui nous concerne, on jette le gant ! Parce que franchement entre les Bleus, les cigares, le prix des hôtels, celui des avions, le nouveau jeu "Où sont passés les millions",  les permis de construire... il y a de quoi envisager la retraite. Celle qui va nous replier quelques temps vers des cieux plus paisibles où s'abandonner aux joies de l'été et puiser sans retenu dans l'énergie d'horizons lumineux !

C'est les vacances, c'est la délivrance, les ennuis au feu et la crise au milieu ! 

Très bonnes vacances ! Voici tout de même quelques idées pour préparer la rentrée, on n’y échappera pas.

Bruno Paillet

15 avril 2010

Avril : quand les marronniers refleurissent !

Depuis que cette lettre existe, j'ai si souvent évoqué combien il était difficile de faire des choix, que c'est fatal, au moment d'en repasser par cette case, j'ai des scrupules ! Et pourtant dans nos univers, tous les jours confrontés à des champs de possibles qui n'en finissent pas de repousser leurs frontières, savoir avec qui faire la paire reste crucial. C'est le lot d'un responsable que de définir la route et avec qui la faire, c'est le mien, de vous y aider !
Alors "j'ai pas" le choix !

Bruno Paillet