25 janvier 2012

« Rien ne va plus, les jeux sont faits ! »

Cette impression qui s’installe sournoisement dans l’air du temps est redoutable. Le rien ne va plus, stimulé par le mouvement d’indignation collective n’est guère nuancé et sans doute un peu exagéré…Les jeux sont faits laisse entendre notre peu d’influence sur la période qui vient ! Cela laisse planer, par exemple,  un résultat  aléatoire du résultat des élections  présidentielles si on reste dans la métaphore du jeu. Cette perspective est insupportable ! Nous avons une vraie influence sur notre avenir, à condition de bien considérer les vrais challenges. On confond trop facilement stratégie et moyens…

Hier les dircom fascinés par leur nouveau pouvoir pensaient qu’il fallait être plus célèbre que leur marque ou leur boss pour  avancer… cela laisse penser à une insuffisante considération de ce qui est en jeu en cette période complexe : la marque France. Le plan pour sortir de la crise, les projets sont à reconsidérer pour ensuite identifier la personne, le capitaine à même de conduire le combat, et non l’inverse !

Pour les marques et les entreprises, c’est le moment de remettre « à plat » ou plutôt en perspective. Se donner un peu d’air, une vision, pour s’engager, ne pas subir davantage ce que nous ne cessons de dénoncer !

Bruno Paillet

23 novembre 2010

Surtout ne pas parler de crise !

Difficile de se réjouir de la situation dans laquelle nous devons nous débattre… pourtant il est important de nommer ce qui va être au centre de nos combats quotidiens : la crise. En feignant de ne pas accepter cette situation pendant de longs mois, on rend difficile le changement. C’est donc le moment de retrouver du sens, des idées, de l’énergie pour se donner de nouveaux objectifs. Les experts et les politiques ne vont pas se gêner, ils ont déjà sorti la grosse artillerie et leurs recommandations nous assaillent. A nous de conserver notre sens critique. Tous les coups ne sont pas permis, même en période de changement…
Dire les choses, choisir les mots, c’est avancer vers une solution. Donc, nous sommes en crise. Le dire est le premier pas pour trouver des solutions. A quoi bon se mobiliser si nous vivons un petit accident de parcours ? Nous sommes face à une obligation de changement… C’est bien de le savoir. La communication est un outil au service d’objectifs, elle peut accompagner le changement, ce qui signifie que la seule communication n’est pas le changement… Maintenant, il serait bien de se poser la question de la vision, de l’ambition…

06 juillet 2010

...C'est la délivrance !

Certaines années on a envie de partir en douce, un poil gêné par le sourire narquois de nos collègues étrangers, toujours surpris du grand exode estival français... D'autres années, celle-ci par exemple, on accompagnerait bien son départ de vuvuzela, histoire que tout le monde sache qu'en ce qui nous concerne, on jette le gant ! Parce que franchement entre les Bleus, les cigares, le prix des hôtels, celui des avions, le nouveau jeu "Où sont passés les millions",  les permis de construire... il y a de quoi envisager la retraite. Celle qui va nous replier quelques temps vers des cieux plus paisibles où s'abandonner aux joies de l'été et puiser sans retenu dans l'énergie d'horizons lumineux !

C'est les vacances, c'est la délivrance, les ennuis au feu et la crise au milieu ! 

Très bonnes vacances ! Voici tout de même quelques idées pour préparer la rentrée, on n’y échappera pas.

Bruno Paillet

17 décembre 2009

Les indispensables livres du moment... !

La communication institutionnelle. Privé/Public : le manuel des stratégies par Eric Giuily aux PUF. Après avoir donné une belle dynamique à Publicis Consultants et ainsi contribué à valoriser le corporate à la française, Eric est maintenant un patron indépendant au sein de « CLAI »,  sa propre agence. Son expérience est toute présente dans ce petit livre vert. Identité, image et réputation des entreprises et institutions sont mises en perspectives avec de nombreux exemples récents. Passionnant.

 

Magazines2.0 par Xavier Dordor, Pascale Lévêque et Françoise Vidal chez Economica. Lorsque des pros se regroupent pour partager leurs expériences, cela donne plein de conseils pratiques pour obtenir d’excellents scores et intégrer avec efficacité ce média au cœur des stratégies de communication. Un livre salutaire pour gagner en efficacité et considérer les magazines comme un média.

 

Temps des crises par Michel Serres chez Le Pommier. Enfin une bouffée d’optimisme, de tonicité, de confiance en l’homme ! « La crise lance le corps ou vers la mort ou vers une nouveauté qu'elle le force à inventer. Soit dit en passant, voilà l'un des secrets magnifiques de la vie : la possibilité de créer, de toutes pièces et de soi-même, une toute autre organisation de l'organisme ! Elle peut inventer une nouvelle existence ! Ne le pourrions-nous pas, nous aussi ? »

 

Survire aux crises par Jacques Attali chez Fayard. Là encore, d’autres raisons d’avancer. « Se prendre en main afin de "chercher des fissures dans l’infortune", de se faufiler entre les écueils, à venir, sans s’en remettre à d’autres pour survivre, pour sur-vivre. »

05 novembre 2009

Le pragmatisme est une valeur permanente… aux USA

On avance.
Pas de temps à perdre, on écrira le concept plus tard. Naturellement on n’est pas sur de réussir, mais on met toute son énergie dans l’action, on se donne toutes les chances. On n’envisage pas l’aide de l’état, une réglementation plus adaptée. On se bat avec les éléments du moment. On ne sait s’il faut remettre le capitalisme en question, s’il s’agit d’une crise systémique ou financière. On crée un monde nouveau, on se donne de nouvelles valeurs, on engage le mouvement. Ainsi PG&E (producteur d’énergie) se donne des objectifs visant à moins produire d’électricité… en incitant chacun à des économies d’énergie : « less is more ». www.pge.com


On innove.
Et en pensant au destinataire, utilisateur. On se recentre sur le consommateur, sur l’homme et on tente d’apporter des réponses produits ou services nouvelles. Alors on observe, on essaie de comprendre, on reste modeste… On invente des services qui vont faciliter la vie de chacun. C’est l’offre constamment évolutive d’Adobe qui fournit le monde entier. www.adobe.com 


On se donne le droit à l’erreur.
On accepte toutes les idées, d’où qu’elles viennent. Les jeunes sont une aubaine… et non une charge. On a pris conscience de leur talent, de leur énergie, donc on les responsabilise.

19 janvier 2009

La valeur de la parole donnée

Dans son édito hebdomadaire dans l’Express, Jacques Attali souligne avec sa verve habituelle que la période qui vient s’apparente à une nouvelle jungle où la parole donnée change de valeur… Plus d'infos ici.

15 octobre 2008

Lorsque le secteur financier parle vrai…

Avec émotion : Generali a décidé de rompre avec le style humoristique utilisé par de nombreux intervenants du secteur. On dit les choses. Certes ce n’est pas rigolo. Mais attend-on beaucoup d’humour de son assureur. La présence de Zidane apporte une juste émotion…Bref, un virage qui fera date dans la communication du secteur !
Génération responsable. Annonces, film, site dédié…

>>http://www.generation-responsable.com/

15 septembre 2005

Entreprises en crise et journalistes, dernières nouvelles…

Eurorscg C&0 vient de réaliser une étude qui fait le point sur la posture des journalistes face à la crise, afin d’en tirer des conséquences opérationnelles...

>>Quelques questions au pilote de cette étude