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23 novembre 2010

Surtout ne pas parler de crise !

Difficile de se réjouir de la situation dans laquelle nous devons nous débattre… pourtant il est important de nommer ce qui va être au centre de nos combats quotidiens : la crise. En feignant de ne pas accepter cette situation pendant de longs mois, on rend difficile le changement. C’est donc le moment de retrouver du sens, des idées, de l’énergie pour se donner de nouveaux objectifs. Les experts et les politiques ne vont pas se gêner, ils ont déjà sorti la grosse artillerie et leurs recommandations nous assaillent. A nous de conserver notre sens critique. Tous les coups ne sont pas permis, même en période de changement…
Dire les choses, choisir les mots, c’est avancer vers une solution. Donc, nous sommes en crise. Le dire est le premier pas pour trouver des solutions. A quoi bon se mobiliser si nous vivons un petit accident de parcours ? Nous sommes face à une obligation de changement… C’est bien de le savoir. La communication est un outil au service d’objectifs, elle peut accompagner le changement, ce qui signifie que la seule communication n’est pas le changement… Maintenant, il serait bien de se poser la question de la vision, de l’ambition…

Commentaires

la crise est en plus un des rares moments où :
1/ l'esprit est vraiment beaucoup plus ouvert au changement (quand, à l'inverse tout va bien la myopie se répand et le danger rampe)
2/ chacun prend davantage conscience de la microscopique différence entre un succès et un échec (le maillon faible s'avère souvent être ni technique ni affaire de processus mais lié aux hommes...)
3/ la remise en question des soi-disant règles de marché ou des conventions existantes dans l'entreprise -issues souvent de l'habitude- peut avoir lieu...
la crise est un formidable levier d'opportunités !
à nous de jouer !!
brice auckenthaler, conseil en innovation, marque et prospective, nê en Asie où l'idéogramme qui dit crise dit aussi opportunités
soyons plus asiates :)

Écrit par : brice auckenthlaer | 24 novembre 2010

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Tout-à-fait d'accord: nier la situation c'est empêcher de mettre en place des solutions avant que cela devienne trop douloureux.

Choisir les mots: est-ce une crise ou une métamorphose ?

Écrit par : Thierry Groussin | 25 novembre 2010

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