25 janvier 2012

Vision claire et valeurs sont liées pour le boss de Davos...

Klaus Schwab, fondateur et président du World Economic Forum met en évidence la nécessité de créer une nouvelle forme de leadership reposant sur une vision et des valeurs…

Pourquoi une vision ? Pour bien comprendre et gérer efficacement notre monde globalisé. Le progrès technologique, l’interconnexion et la dispersion du pouvoir ont contribué à faire naitre une réalité complexe, qui requiert de la clairvoyance. Une vision est donc essentielle pour permettre aux leaders de distinguer et de saisir les opportunités plutot que de succomber à la paralysie du burn-out.

Cliquer sur le lien suivant : Son point de vue détaillé à la veille de Davos, in les Echos

Une formation qui tombe bien! Autorité, Légitimité et Leadership le 7 février prochain.

Pertes de repères quant à nos attentes envers nos leaders, malentendus générationnels et culturels ont un impact majeur sur le leadership. Force est donc  de constater que le leadership n'est plus ce qu'il était ! Comment et pourquoi se transforme sa légitimité ? De quelles nouvelles formes d'autorité avons-nous besoin aujourd'hui ? Rien de tel qu'un changement de point de vue pour se poser les bonnes questions en la matière. Pourquoi pas celui de l'artiste et des acteurs de l'urgence ? Les leaders, plus que d’autres,  ont besoin de vision !

Une proposition d'Hélène Mugnier, conseil et formation par l'art et Bertrand Weckel, conseil et formation en management de l'incertitude.

Cliquer sur le lien suivant : Détails et conditions pratiques...

Pour enrichir la vision, prendre en compte l’incertain !

Les signaux faibles de Philippe Cahen est un bouquin qui nous invite à déceler les tendances et anticiper les ruptures. C’est chez Eyrolles et cela fourmille d’exemples. C’est pédagogique et agréable…Et le dernier opus sur « le marketing de l’incertain » chez kawa vient actualiser cette approche qui se distingue de la prospective…Pour aider chacun à construire sa vision…

Choisir : trop de valeurs tue les valeurs!

 « Quand on veut faire entrer tout et son contraire dans la liste des valeurs d’une marque, c’est que le mot n’a plus de sens (…) ».Une marque (FORD) qui a pour valeurs : « famille, confiance, solidité, accessibilité, modestie, discrétion », est une marque dont les valeurs ne sont pas, à elles seules créatrices d’identité – pas plus que ne l’est une image de marque, ou son positionnement, ou son territoire. In Ce que marque veut dire, Marie-Claude Sicard, ed d’organisations

 Dans l’élaboration de son système de valeurs, l’organisation devra s’assurer des principes suivants :

 - sélectionner des valeurs qui motivent déjà l’action des collaborateurs (…)

 - choisir des valeurs qui sont au cœur du développement de l’entreprise(…)

 - fédérer tant la dimension identitaire de l’entreprise (ce qui la différencie) que sa dimension éthique (la conduite des affaires)

 In L’entreprise en 80 valeurs par Jean-François Claude et Thierry Wellhof,  éditions liaisons

Les marques demain...

 Pour traverser notre siècle, les marques devront elles aussi innover et relier. C’est sans doute l’un des points majeurs de continuité. Mais elles se déploieront avec une nouvelle approche du territoire, plus respectueuse, plus douce, plus précautionneuse. Elles devront aider à penser les nouveaux modes de vie et non plus seulement à les alimenter. Elles développeront leur présence sur internet, et non plus seulement sur le seul registre de la vente, privilégiant la relation, la conversation et le savoir. Elles animeront les villes tout en étant plus économes de leurs signes. Elles apporteront du plaisir à des consommateurs de plus en plus nombreux et de plus en plus exigeants. Elles feront la valeur des entreprises. Elles auront appris à se faire plus discrètes tout en restant présentes. Ce sera le paradis -sinon nous vivrons un enfer. Elles auront toujours à faire face à leurs contradictions : tantôt remède, tantôt poison…Tantôt, ange, tantôt démon.

 In Ecce logo, par Gilles Deléris et Denis Gancel, L’atelier d’édition. Loco

Humanité et diversité, la nouvelle Fondation d'Hubert Reeves

Coup de chapeau à Hubert Reeves qui, infatigable, poursuit son décodage des enjeux de la planète. Sans catastrophisme mais avec respect de ses interlocuteurs, il nous invite à changer pour de vrai…Remettre en perspective notre quotidien en le plaçant dans l’histoire, dans l’univers…

« L'art offre une vision de la réalité. La science en offre une explication provisoire. Alors que la science requiert un raisonnement, une rationalité, l'art s'adresse à l'un ou l'autre de nos sens. Et engendre un état d'âme. Quand un air de musique, un tableau nous transportent, nous voilà faisant corps avec l'œuvre. L'artiste nous transmet une vision du monde à laquelle on adhère spontanément, sans chercher à comprendre. L'artiste n'explique pas son œuvre : il l'enfante. Le résultat nous chavire ou nous laisse indifférent : c'est une question de sensibilité personnelle. Il y a comme une frontière étanche entre l'art et la science, mais je ne parlerai ni d'opposition, ni de conflit. Ce sont deux manières d'appréhender le réel, et se priver de l'une ou l'autre m'apparaît comme une infirmité. La sphère des sentiments et celle de la raison sont complémentaires. Et toutes deux me sont indispensables.

Ni la science ni l'art ne nous disent si telle ou telle décision est bonne ou mauvaise. De grands savants œuvrèrent au perfectionnement des armes. Et de grands tortionnaires étaient des mélomanes ou des amateurs d'art éclairés. »

La musique n'adoucit pas forcément les mœurs. Dommage … (novembre 2009)

Prenez une longueur d’avance en Californie !

Parce que le développement durable, le web et les réseaux sociaux se développent rapidement dans une Silicon Valley qui échappe à la crise… Du 28 février au 3 mars, « Break the box » vous propose avec son partenaire RealChange basé à San Francisco de rencontrer les acteurs les plus innovants et de renouveler votre vision..

Quelques places sont encore disponibles …

Davantage de renseignements (en cliquant ici)

 

Nos petites phrases du moment...

 "Attendre d’en savoir assez pour agir en toute lumière, c’est se condamner à l’inaction." Jean Rostand

 

"Les technocrates ne vont guère au-delà du présent. Ils manquent de vision pour apprécier le passé et d'imagination pour voir l'avenir." Henry Mintzberg

 

 "La responsabilité incessante d'un leader, c'est de supprimer tous les détours, toutes les barrières pour s'assurer que la vision est claire, puis réelle." Jack Welch

 

21 décembre 2011

Réveillons notre capacité à nous étonner!

Même si l’heure est à l’indignation, car nous ne manquons pas de sujets pour nous indigner…Il est peut être opportun, dans le même temps, de nous étonner de tant d’événements qui sont incroyablement vrais et bien réconfortants !

Derrière Fukushima, le comportement exemplaire des japonais qui dans un mouvement de solidarité nationale se sont engagés à déblayer les dommages, sans mot dire. La révolte arabe qui montre l’efficacité de la détermination d’une poignée d’hommes… Anecdotique, symbolique et émouvant, l’hommage planétaire à Steve Jobs …

Et puis encore une fois, chacun constatera que Noël est déjà là et que l’on n’a rien vu venir, étonnant ! Toujours surprenant le regard des petits qui au pied de la crèche ou du sapin, voire les deux brillent d’un regard qui nous émeut…Très joyeuses fêtes…


Bruno Paillet

Etonnant hommage planétaire accordé à Steve Jobs…

Même si on découvre un personnage aux multiples facettes et sans doute plus complexe que l’utilisation de ses produits…Ses réalisations sont juste fantastiques et sont plus que des outils à en juger par l’émotion suscitée par son départ…

Un film annonciateur et made in France, chez CLM BBDO en 1989 « L’héritier ». Un document de référence…

http://www.youtube.com/watch?v=9RuFo55TcZQ

 

Et puis…

Le fameux discours de Stanford…

 

Et en hommage à l’entrepreneur, relire un texte de 1895 de Paul Valéry :

Introduction à la méthode de Léonard de Vinci