27 mars 2012

La marque France serait-elle la solution pour re-créer du lien entre les français?

La plupart des classements internationaux nous positionnent mal…Les jugements économiques sont sévères. Alors que nos atouts sont considérables. Nous sommes peut être les premiers responsables, tant il est devenu tendance de pratiquer la dérision et l’autodénigrement. Alain Péron a cette jolie et terrible formule : « Notre société a fait de la méfiance une compétence ».

Denis Gancel a lancé une réflexion autour de la marque France depuis 3 ans et avec  son agence W&CIE, il  trouve de nouvelles raisons et soutiens. En effet, il nous faut recréer du lien avec notre pays, et cela suppose de lui donner un projet souligne Jean-Philippe Demaël le patron de SOMFY. Mais il faut que les paroles soient connectées à des réalisations souligne Anne Lauvergeon. Les élites ont une importante responsabilité. A commencer par retrouver de la crédibilité en se donnant des rémunérations décentes et pour l’état à réinvestir la stratégie plus que les actions du quotidien…L’état doit nous aider à créer un imaginaire partagé. C’est ainsi que nous pourrons nous retrouver dans un destin, une perspective ajoute Stéphane Rozès. Pour recréer de la confiance, recréons de la qualité à la manière dont les allemands savent le faire suggère Augustin de Romanet. La qualité fabrique de la confiance…

La marque indique le mouvement et la performance, donc s’inscrit dans une dynamique. Gérer la marque France, c’est recréer de la confiance, de la fierté  conclut Denis Gancel. 87% des français plébiscitent l’idée de créer une marque France. Attention aux contrefaçons !

Denis Gancel vient de publier « La France est une chance, 12 raisons d’être Français et optimiste »aux éditions W et l’Atelier d’édition.

25 janvier 2012

Les marques demain...

 Pour traverser notre siècle, les marques devront elles aussi innover et relier. C’est sans doute l’un des points majeurs de continuité. Mais elles se déploieront avec une nouvelle approche du territoire, plus respectueuse, plus douce, plus précautionneuse. Elles devront aider à penser les nouveaux modes de vie et non plus seulement à les alimenter. Elles développeront leur présence sur internet, et non plus seulement sur le seul registre de la vente, privilégiant la relation, la conversation et le savoir. Elles animeront les villes tout en étant plus économes de leurs signes. Elles apporteront du plaisir à des consommateurs de plus en plus nombreux et de plus en plus exigeants. Elles feront la valeur des entreprises. Elles auront appris à se faire plus discrètes tout en restant présentes. Ce sera le paradis -sinon nous vivrons un enfer. Elles auront toujours à faire face à leurs contradictions : tantôt remède, tantôt poison…Tantôt, ange, tantôt démon.

 In Ecce logo, par Gilles Deléris et Denis Gancel, L’atelier d’édition. Loco