Lettre-blog de Bruno Paillet, conseils&annonceurs associés

C’est le titre d’un bouquin paru en 1990 chez Payot sous la direction de Thierry Gaudin. Pour vous donner envie de rechercher ce livre de 600 pages et le relire 20 ans après son écriture, voici quelques lignes de synthèse :

Pendant les 30 prochaines années, (c’est écrit en 90) une lente et générale dégradation, où les riches tirent leur épingle du jeu et les exclus deviennent des sauvages urbains. La température augmente, les océans submergent les plaines côtières. Les armes prolifèrent et se miniaturisent. Les pouvoirs maffieux montent en puissance. Puis la société réagit par des programmes massifs d’enseignement, d’urbanisme et de reforestation. On construit des cités marines, on aménage l’Himalaya, la Sibérie et le nord canadien, réchauffés par l’effet de serre. Une monnaie mondiale est créée.
Enfin, vient une époque de libération. Le XXIème siècle se présente alors comme le siècle de la femme. On surmonte les interdits religieux. La planète est transformée en jardin. Et, par-dessus tout, l’homme retrouve le chemin de la sensibilité.

C’est le sous titre du livre « L’Ecoute » de Lionel Bellenger et de Marie-Josée Couchaere paru chez ESF. Redonner de la place à « l’autre ». Accepter de revisiter sa façon d’écouter… Ce n’est pas si simple d’écouter réellement. Ce bouquin est véritablement un manuel d’autoformation. Il faut juste oser… pour progresser rapidement, dixit les auteurs !

« Le cygne noir » de Nassim Nicholas Taleb, ou la puissance de l’imprévisible paru aux Belles Lettres prend cet animal rare pour symboliser les événements dont la probabilité qu'ils surviennent est extrêmement réduite. En revanche, ces événements, s'ils se produisent, ont un impact immense, parfois sur la vie de millions de gens, pour de nombreuses années.
Quelques exemples de "cygnes noirs" selon l'auteur : les attentats du 11 septembre, la montée au pouvoir d’Hitler, la bulle internet…
Ces événements ont trois points en commun. Ils sont imprévisibles, leur impact est considérable et après-coup, chacun pense que les dégâts (ou améliorations) étaient tout à fait logiques et prévisibles. Taleb explique cela par le besoin insatiable qu'aurait l'être humain de vouloir tout rationnaliser !
Un bouquin dense avec de nombreux exemples, une invitation à regarder et décoder autrement notre actualité.

Un livre référence (3ème édition) rédigé par 5 experts chez Pearson Education. Reprendre les fondamentaux actualisés par les apports essentiels des recherches en sciences humaines. Il se focalise sur les thèmes incontournables de l’action managériale – la communication, la motivation, la coopération et le conflit, le pouvoir et le leadership, l’autonomie et la délégation, le changement et les résistances au changement. Avec des exemples, des notes de lecture…

« Les mots sont des fenêtres » de Marshall B. Rosenberg paru à La Découverte fait partie des livres que l’on regrette de ne pas avoir lu plus tôt ! Il nous invite à sortir de l’esprit de compétition, de ne pas juger le bon et le mal et à entrer en empathie. Bref, de redécouvrir la communication du quotidien et ses pièges que nous empruntons involontairement. Sous titré « introduction à la communication non violente » ce livre est à découvrir.

Les livres qui font référence à cette fameuse école ne cessent d’augmenter. Lire Bateson et Watzlawick dans le texte n’est pas facile (« La nouvelle communication » chez Points Seuil) et on peut préférer des livres plus accessibles tels « L’école de Palo Alto » par Marc et Picard chez Retz ou encore aller sur google et se laisser embarquer par les liens attachés à Palo Alto, tout simplement.

Dans un petit bouquin salutaire, « Mc Luhan ne répond plus » aux éditions de l’aube, il est interviewé par Stéphane Paoli (journaliste) et Jean Viard (sociologue). Il réagit à actualité récente pour remettre en perspective la communication. Par exemple : Plus l’homme est rapide, moderne, performant et technologique, plus il va aspirer à la recherche du sens, de la méditation, du silence, de l’Autre. (…) La communication est une question politique et non technique. (…) On « rate » tellement la « com » humaine que l’on pense trouver la solution dans la « com » technique. (…) Internet satisfait la logique de réseaux et de communautés, mais se trouve plus faible pour créer du lien social, au-delà de toutes les identités.

1. Les mots sont des fenêtres (ou bien ce sont des murs) Introduction à la communication non violente. Marshall B. Rosenberg. La Découverte.

2. Comment le web change le monde. L’alchimie des multitudes. Francis Pisani, Dominique Piotet. Pearson

3. Il faut sauver la communication. Dominique Wolton. Flammarion

4. Les marques. Capital de l’entreprises (4ème édition) Jean-Noël Kapferer. Eyrolles.

5. Cybermonde la politique du pire. Paul Virilio. Textuel

Dans son opus « les valeurs » édité chez Eyrolles, Thierry Wellhoff président de l’agence Wellcom nous propose une approche pragmatique. Tout d’abord, comprendre les valeurs : synthèse des connaissances éthiques et marketing, puis connaître les valeurs : avec les chiffres-clés de l’index international des valeurs corporate, un panorama des valeurs corporate retenues par les entreprises et engager une démarche valeurs : l’exposé des meilleures pratiques, avec des conseils, tant théoriques que concrets, pour mettre en place un système de valeurs.

Après avoir travaillé sur les stratégies de marque, Françoise Bonnal est devenue consultante et psychothérapeute, avec « La ré-alliance » paru chez Payot, elle nous livre trois visions de l'individu qui inspirent nos comportements sociaux depuis plus d'un demi-siècle : le «nous» de la Tradition, le «je» de la Réussite matérielle, et le «moi» de l'Expression personnelle. Mais l'histoire ne s'arrête pas là. Un nouveau modèle d'individu, moins égocentré et plus conscient des interdépendances, est en train de se former sous nos yeux : le «moi-nous» de la Ré-alliance.