14 mai 2014

Lecture et musique

Nous sommes tous créatifs, apprenez à révéler vos talents

Dans ce dernier livre paru chez IDEO, Hubert Jaoui nous fait partager toute son expérience en matière de créativité.

Son bouquin est indispensable car il sait nous remémorer ce que nous avions déjà expérimenté mais aussi parce qu’il nous entraîne dans un large champ de possibles avec des illustrations, des cas pratiques, des références.

Bref, le pro de la communication sait nous entraîner dans des exercices pratiques… Simple et efficace, one more time. Merci Hubert. 

Birds on a wire, une innovation sonore !

Un album de Rosemary Standley (chanteuse du groupe Moriarty) et Dom La Nena (violoncelliste Brésilienne), une invitation à un beau voyage sonore...

Pour ceux qui aiment l’univers de la musique Baroque : une façon de revisiter Purcell mais aussi Léonard Cohen, John Lennon et aussi Violetta Parra, Caetano Veloso !

Un petit bijou sobre et élégant. Créer c’est aussi revisiter !

Les medias innovent...

Nrc reader  : un site Néerlandais qui privilégie l’image

Un site qui privilégie l’image au texte, il fallait oser.

Tout le monde le dit : le poids des photos est la tendance majeure dans le monde digital.

Naturellement, le texte est accessible ensuite.

Une application spécialement dédiée aux mobiles et autres tablettes

Pour les curieux et/ou les néerlandophones... voir la démo 

 

Le 1 de Fottorino

Eric Fottorino vient d’innover en réalisant un hebdo osé !

Sa forme… une affiche qui se déplie…

On pourrait penser que c’est compliqué et que cela ne peut marcher...tant nos habitudes hebdomadaires sont liées au format magazine.

Finalement on se laisse faire et tenter car le contenu est synthétique et composé de journalistes ou plumes intéressantes. Ce n’est pas donné mais on est curieux de vérifier si ce projet qui casse les codes peut tenir la route.


A suivre (et à lire) !

17 juillet 2013

Petits bouquins pour l’été !

Eloge de la lenteur par Carl Honoré, journaliste canadien, aux éditions Marabout. La vision du temps en Amérique du nord…

Les secrets du temps par Bruno Jarrosson, chez Maxima. Comprendre ce qu’est le temps pour mieux le vivre. Avec l’appui des philosophes, il nous invite à considérer le temps autrement et avec  plus de sérénité…

Les Transformations silencieuses de François Jullien aux éditions le Livre de Poche. Passionnant petit livre qui éclaire le sujet avec la pensée chinoise familière à l’auteur…

15:07 Publié dans À lire ! | Lien permanent | Commentaires (0)

15 avril 2013

In le manifeste des évidences (clue train manifesto)

Ce texte écrit en 1999 est toujours là pour nous stimuler…

85. Lorsque nous avons des questions, nous nous tournons les uns vers les autres pour obtenir des réponses. Si vous n'aviez pas une main si dure sur "vos gens" peut-être que nous nous tournerions vers eux.

86. Lorsque nous ne sommes pas occupés à être votre "cible de marché", la plupart d'entre nous sont vos gens. Nous préférions discuter avec des amis en ligne, plutôt que de regarder l'heure. Cela diffuserait votre nom d'une façon bien plus efficace que votre site web à un million de dollars. Mais vous nous dites que s'adresser au marché, est réservé au service marketing.

87. Cela nous ferait plaisir que vous compreniez ce qui se passe ici. Ce serait vraiment bien. Mais ce serait une grave erreur que de croire, que nous allons vous attendre.

88. Nous avons de meilleures choses à faire que de nous soucier de savoir si vous allez changer à temps pour conquérir notre marché. Les affaires ne sont qu'une partie de nos vies. Elles semblent remplir complètement la vôtre. Réfléchissez-y : qui a besoin de qui ?

89. Nous avons un vrai pouvoir et nous le savons. Si vous ne saisissez pas le concept, une autre équipe va débarquer qui sera plus attentive, plus intéressante, plus sympa pour jouer avec.

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Les Dircoms vont disparaître...mais ce n'est pas très grave !

Entretien paru dans InterMédia Magazine, n°1203, 27 mars 2013.


Intermédia : Comment évolue la fonction de dircom ?

Bruno Paillet : Elle est en pleine mutation et en voie de disparition sous la forme qu’on lui connait depuis plus de 20 ans. On sort d’une période où la communication avait besoin d’exister, d’affirmer sa professionnalisation. On a donc crée des structures qui étaient devenues des points de passage obligés. Voici 15 ans, personne ne pouvait communiquer sans en référer au dircom et obtenir son feu vert. D’où des services pléthoriques puisque tout s’y passait. L’arrivée du digital a tout bouleversé, en mettant la communication partout. Chaque personne est devenue un agent de communication.

 

Intermédia : Quelles conséquences ?

Bruno Paillet : Les entreprises n’ont plus besoin d’une communication centralisée car elle doit être maintenant installée en périphérie. En 1999, quand j’étais dircom du GAN, je dirigeais une soixantaine de collaborateurs. Aujourd’hui il n’en reste plus qu’une demi-douzaine. L’essentiel a été réparti dans différents services comme les RH, la direction financière, les business units ou les directions de réseaux…partout où l’entreprise a besoin désormais de communiquer avec son environnement. Globalement, ce mouvement de décentralisation s’accompagne d’une externalisation en agences des moyens de production. C’est notamment le cas pour l’audiovisuel.

 

Intermédia : Mais que vont devenir les dircoms ?

Bruno Paillet : Une partie se transforme déjà en directeurs de marques. Responsables du patrimoine des marques -c’est le cœur de l’entreprise- ils deviennent les garants de la cohérence, des valeurs et des synergies. Avec un rôle de diffusion des chartes et outils de communication et d’animation des équipes de communicants. L’autre partie des dircoms devient directeur du changement ou des stratégies. Car face à la crise qui oblige les entreprises à se reconfigurer, la communication devient un outil d’accompagnement interne du changement. Bref, les dircoms vont disparaître, mais ce n’est pas très grave : leur expertise va s’insérer dans d’autres perspectives. Si tout le monde devient peu ou prou expert en communication, ils resteront, eux, les experts des marques, du changement et de la RSE.

 

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Les petites phrases du moment

Quoi que tu rêves d'entreprendre, commence-le.L'audace a du génie, du pouvoir, de la magie. Goethe


Vous ne résoudrez peut-être pas tous vos problèmes en adoptant une attitude positive, mais vous agacerez tellement de gens que cela en vaudra la peine. 

Herm Albright


Ce n’est pas le nombre de neurones qui compte, ce sont les liaisons entre les neurones. Rita Levi Montalcini

22 février 2013

Kapferer, une marque en pleine forme !

On avait l’impression d’avoir tout entendu sur le sujet. Lui-même auteur régulier sur les marques, nous avait tout dit.

Avec son « Ré-inventer les marques » ou la fin des marques telles que nous les connaissions paru récemment chez Eyrolles, il sait apporter de nouvelles idées et faire le lien avec l’entreprise considérant que la marque se nourrit largement de ses comportements.

Bref, il faut oser, prendre des risques, c’est une ardente obligation pour les marques.

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26 novembre 2012

Edwy Plenel "break the box" peut-être sans le savoir !

L’ancien rédacteur en chef du Monde et fondateur de Médiapart a présenté sa vision du métier de journaliste à l’occasion du dîner de la Tortue Bleue le 24 octobre dernier. Il assume ses partis pris avec force et justesse…


Voici quelques-uns de ses propos :

" Le métier de journaliste vous appartient et non pas à ses professionnels. Il appartient à un enjeu démocratique qui concerne tout le monde : s’il n’y avait que nos convictions, il n’y aurait plus de monde commun. S’il n’y avait que mon opinion contre ton opinion, ma sensibilité contre ta sensibilité etc... Il n’y aurait plus de monde commun.  

Pour qu’il y ait un monde commun et que les citoyens puissent se l’approprier ; pour qu’ils puissent voter en ayant les moyens de savoir, il faut créer les conditions pour des  vérités de fait : loyalement produites, contextualisées, sourcées, recoupées.

Telle est la fonction sociale du journalisme : produire des vérités de fait, les mettre au cœur du débat. Notre responsabilité démocratique, c’est de créer un écosystème, pour que cette production de vérités de fait soit la plus vertueuse possible, la plus pluraliste possible afin qu’elle amène la démocratie à s’élever.

Je cite souvent Albert Camus qui avait fait un éditorial de Combat à la libération de Paris, où il disait : "Notre désir d’autant plus fort qu’il était muet, était d’élever ce pays en élevant son langage."

Et donc je crois vraiment qu’il y a là un enjeu qui ne concerne pas que les journalistes, qui concerne les citoyens. Il faut sortir de cet affrontement, poser les enjeux ensemble !

Quand on est élève on vous donne des problèmes, pas une solution. On vous dit : " il faut résoudre ce problème pour avancer ". Notre fonction sociale à nous journalistes, c’est de poser des problèmes.  Ce n’est pas de parler de ce qui se passe bien ! Pour que la démocratie progresse il faut qu’elle affronte les problèmes, c’est là la fameuse formule d’Albert Londres quand il a fait Terre d’Ebène superbe reportage sur l’Afrique Occidentale française. Il a dit "Notre métier n’est pas de faire plaisir, ni de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie ".

C’est un enjeu essentiel : Une démocratie avance en affrontant des difficultés. Il y a une constante pour moi et c’est celle-ci, tout en découle : l’invention de Mediapart, ce que je défends sur la liberté de l’information dans notre pays, ou les positions que j’ai pu adopter dans l’espace publique face à des pouvoirs politiques de droite comme de gauche". 

 

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13 septembre 2012

Zarader ose la réconciliation !

Dans son « abécédaire de la réconciliation », Robert Zarader et ses complices nous apportent une vraie fraicheur, un nouveau regard baigné d’optimisme, de confiance en l’humain, bref, des lignes attendues et stimulantes. Editeur, au bord de l’eau.

Pour vous mettre en appétit...

La réconciliation est avant tout une rupture. Réconcilier, c’est choisir. Choisir la confiance plutôt que de se résoudre à la défiance, choisir la coopération plutôt que de se soumettre à la compétition sauvage, choisir la considération de l’autre plutôt que l’ignorer, choisir le respect plutôt que le mépris. En bref, choisir une société d’encouragement et de cohésion, plutôt que de fragmentation et de dissuasion.

(…)La confiance est intégrée par tous les économistes classiques et libéraux comme la condition sine qua non de l’échange. Donc, rien moins que de l’économie elle-même ! Confiance, altruisme, valeur partagée, empathie…autant de façons « nouvelles » ou renouvelées de concevoir une économie qui, désormais, laisse une place essentielle à la coopération entre une grande variété d’acteur. Economie du nous, ou économie de coopération, les réconciliations sont au cœur d’une mutation.

(…)Le marché a enfanté plus d’égoïsmes et de conflits individuels et collectifs que ceux qu’il était censé effacer. Le temps du marché ne supporte plus en « apparence » le conflit généralisé et la division « sociétale » qu’il entraîne.

L’heure des réconciliations a sonné.

 

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