06 juillet 2010

L’idée qui tue !

C’est le titre d’un essai foisonnant d’idées que Nicolas Bordas, Président du groupe TBWA, nous propose. Sous le prétexte de nous raconter l’histoire des idées, il nous fait partager sa passion de communicant, nous livre des anecdotes savoureuses... et finalement nous donne plein d’idées !

>> L’idée qui tue ! Politique, business, culture... Les secrets des idées qui durent chez Eyrolles.

Des bouquins à idées !

Pour se reprendre en main...  « Trop vite ! » de Jean-Louis Servan-Schreiber chez Albin Michel. Malgré sa médiatisation exceptionnelle, et de nombreux extraits diffusés, le livre apporte un regard généreux, bienveillant, stimulant. Et cette phrase conclusive, salvatrice ! «Chacun doit pouvoir remettre un peu plus de long terme dans la pratique de sa vie.»

Pour comprendre le care. Martin Vial patron du groupe Europ Assistance a écrit « la care revolution » en 2008, chez Nouveaux Débats Publics. Si vous n’avez pas encore d’idées sur les conséquences du formidable développement des services à la personne, lisez vite cet essai. C’est celui d’un homme de conviction, d’engagements... Eclairant.

Pour voir la politique autrement. Avec « le dernier mort de Mitterrand » Raphaëlle Bacqué signe un document passionnant entre essai et roman. Le poids du pouvoir... et ses effets pervers. La réalité dépasse bien la fiction ! Avec une photo qui illustre formidablement bien le livre (François Grossouvre assis, en avion, au pied du fauteuil de Mitterrand...).

Les revues ont des idées !

Usbek et Rica, nom des héros de Montesquieu, est le titre d’une nouvelle revue qui se veut au carrefour du magazine, du livre et de la bande dessinée. « Parce que l’honnête homme est curieux jusqu’à la contradiction : il aime à la fois Lionel Messi et Umberto Eco, la politique politicienne et celle d’Aristote, Hanna Arendt et 50 Cent. Bref, parce que l’homme moderne est pluriel parfois jusqu’à la schizophrénie ». Entre autres un itw de Michel Serres... 15€, 192 pages.

>> www.usbek-et-rica.fr

18 février 2010

Lire « FREE » absolument !

« Ceux qui comprennent le nouveau gratuit auront la haute main sur les marchés de demain et bouleverseront ceux d'aujourd'hui- ils le font déjà d'ailleurs ». Cette affirmation de Chris Anderson, rédacteur en chef de Wired apporte dans "FREE", édité chez Pearson, un nouveau regard sur le gratuit. Des marchands du 19ème aux acteurs du web. Un livre passionnant et stimulant qui fait suite à "la longue traine" qui soulignait les modifications que le numérique apporte à notre approche du marketing.

17 décembre 2009

Les indispensables livres du moment... !

La communication institutionnelle. Privé/Public : le manuel des stratégies par Eric Giuily aux PUF. Après avoir donné une belle dynamique à Publicis Consultants et ainsi contribué à valoriser le corporate à la française, Eric est maintenant un patron indépendant au sein de « CLAI »,  sa propre agence. Son expérience est toute présente dans ce petit livre vert. Identité, image et réputation des entreprises et institutions sont mises en perspectives avec de nombreux exemples récents. Passionnant.

 

Magazines2.0 par Xavier Dordor, Pascale Lévêque et Françoise Vidal chez Economica. Lorsque des pros se regroupent pour partager leurs expériences, cela donne plein de conseils pratiques pour obtenir d’excellents scores et intégrer avec efficacité ce média au cœur des stratégies de communication. Un livre salutaire pour gagner en efficacité et considérer les magazines comme un média.

 

Temps des crises par Michel Serres chez Le Pommier. Enfin une bouffée d’optimisme, de tonicité, de confiance en l’homme ! « La crise lance le corps ou vers la mort ou vers une nouveauté qu'elle le force à inventer. Soit dit en passant, voilà l'un des secrets magnifiques de la vie : la possibilité de créer, de toutes pièces et de soi-même, une toute autre organisation de l'organisme ! Elle peut inventer une nouvelle existence ! Ne le pourrions-nous pas, nous aussi ? »

 

Survire aux crises par Jacques Attali chez Fayard. Là encore, d’autres raisons d’avancer. « Se prendre en main afin de "chercher des fissures dans l’infortune", de se faufiler entre les écueils, à venir, sans s’en remettre à d’autres pour survivre, pour sur-vivre. »

05 novembre 2009

Patrick Widloecher éclaire les entreprises qui souhaitent s’engager dans le DD !

Le guide du développement durable qu’il vient de publier avec Isabelle Querne aux Editions d’Organisation apporte des réflexions pratiques et opérationnelles. Il considère que le DD est un vrai contributeur à l’efficacité économique de l’entreprise. Il est aujourd’hui conseiller du président et DG de La Poste pour le développement responsable et Déontologue du Groupe.

15 septembre 2009

Et si le changement était déjà visible dans « Fast Company » ?

Ce mensuel américain qui est né avec l’ascension du numérique sait mettre en évidence l’impact de la nouvelle culture d’entreprise née du numérique et de la crise confrontée aux fonctionnements d’hier. Car la nouvelle culture qui est entrain de naître, celle qu’endossent de nombreux patrons, a un impact qui va au delà de leur activité. Abonnez-vous pour prendre des idées (46 USD, soit environ 30€) et profitez de ce bain de fraîcheur made in USA…

>> Le site de Fast Company

Et si on parlait de la gouvernance des états, des sociétés ?

Nous recommandons vivement ce livre paru en 2006 et qui nous avait échappé !  "Effondrement. Comment les sociétés décident-elles  de leur disparition ou de leur survie" chez Gallimard. Jared Diamond, scientifique de Californie nous invite brutalement à nous demander si au rythme actuel de la croissance démographique, et particulièrement de l'augmentation des besoins économiques, de santé et en énergie, les sociétés contemporaines pourront survivre demain ?

La réponse se formule à partir d'un tour du monde dans l'espace et dans le temps – depuis les sociétés disparues du passé (les îles de Pâques, de Pitcairn et d'Henderson ; les Indiens mimbres et anasazis du sud-ouest des États-Unis ; les sociétés moche et inca ; les colonies vikings du Groenland) aux sociétés fragilisées d'aujourd'hui (Rwanda, Haïti et Saint-Domingue, la Chine, le Montana et l'Australie) en passant par les sociétés qui surent, à un moment donné, enrayer leur effondrement (la Nouvelle-Guinée, Tipokia et le Japon de l'ère Tokugawa).

De cette étude comparée, et sans pareille, Jared Diamond conclut qu'il n'existe aucun cas dans lequel l'effondrement d'une société ne serait attribuable qu'aux seuls dommages écologiques. Plusieurs facteurs, au nombre de cinq, entrent toujours potentiellement en jeu : des dommages environnementaux ; un changement climatique ; des voisins hostiles ; des rapports de dépendance avec des partenaires commerciaux ; les réponses apportées par une société, selon ses valeurs propres, à ces problèmes.

Cette complexité des facteurs permet de croire qu'il n'y a rien d'inéluctable aujourd'hui dans la course accélérée à la dégradation globalisée de l'environnement. Une dernière partie recense, pour le lecteur citoyen et consommateur, à partir d'exemples de mobilisations réussies, les voies par lesquelles il peut d'ores et déjà peser afin que, dans un avenir que nous écrirons tous, le monde soit durable et moins inéquitable aux pauvres et démunis.

Un livre passionnant pour les experts en Développement Durable et ceux qui se passionnent sur l’évolution des sociétés. Finalement, la question reste ouverte ! Dans un univers complexe, les sociétés humaines sont-elles, de façon consciente et volontaire à la fois prédictibles et gouvernables ?

Et si on allait vers une gouvernance de "la cité des hommes" ?

Ce joli titre de Dominique de Villepin paru chez Plon permet à l’auteur d’appeler à un capitalisme de l’alliance : entre capital et travail, un croisement des cultures économiques mondiales au sein des entreprises et un capitalisme durable qui comme on le devine assure l’équilibre entre la production et la préservation des ressources naturelles. DV nous invite également à une refondation de la légitimité de l’entreprise. Il suggère également de s’intéresser aux collaborateurs avec une bonne circulation de l’information, une culture du compromis, une meilleure représentativité des syndicats et enfin la participation du plus grand nombre aux profits…

On attendrait des politiques un engagement plus osé, plus innovant. Ce livre est une remarquable synthèse des défis à venir. Même si on a parfois l’impression de connaître les objectifs et les moyens d’améliorer l’ensemble, car on tarde véritablement à changer, à faire bouger les lignes !