18 mars 2010

Trop c'est trop...

On n’en peut plus ! Trop d’informations, trop de conseils, trop de recommandations, nous sommes énormément sollicités, peut être trop sollicités et invités à changer nos habitudes, notre organisation, notre vision parfois même notre alimentation (hum !). Chacun est à la recherche de plus d’efficacité, de sens, d’un vrai bon conseil, c’est certain... Comme l’on sait que le regard de l’autre est souvent plus objectif, on est d’autant plus en attente de la bonne parole ! Plus que jamais le bon conseil est attendu. Mais on est bien d’accord, pas trop, juste le bon conseil... Merci à nos amis experts d’avoir tenté d’exprimer leur bon conseil du moment…

Bruno Paillet

Trop c’est trop ? Pas si sur...

Pas si sur pour Robert Zarader, président d’Equancy&Co... www.equancy.com

"Tout ce qui est excessif est insignifiant", écrivait Talleyrand. Jamais sans doute son propos n’a-t-il été autant d’actualité. Trop, c’est trop. Principe de précaution transformé en dogme constitutionnel, aversion généralisée au risque, défiance mondialisée, régulation tous azimuts, goût démesurée pour la discipline ou l’autodiscipline... la sociologie de notre monde se transforme en une science omnipotente du "ne plus faire" ou uniquement dans la norme.
Trop c’est trop, les sociétés et les pensées deviennent toutes prévisibles, inéluctablement prévisibles, désespérément prévisibles. Les clones ont depuis longtemps remplacé les clowns.  L’imagination a cédé sa place dans beaucoup trop d’endroits à la pensée unique. Trop, c’est trop.  Nos discours économiques, sociaux, politiques ou intellectuels se réduisent à des joutes verbales et des rapports de force qui laissent peu de champs à l’échange, au partage et à la vraie pensée. Tout est si attendu, les questions, les réponses, trop, c’est trop. Plus de liberté, plus de controverse, plus de débats d’idées. En bref, plus de liberté. Là, ce n’est jamais trop. Et aujourd’hui, c’est tout juste assez. "Tout ce qui est excessif est insignifiant", notre monde a besoin de signes et de sens : le sens du travail, le sens de l’action et pourquoi pas le sens de la communication. "Notre monde est à la merci d’une idée", trop d’idées n’est jamais trop. 

Une seule question : « Comment mesures-tu ton ROI ? »

C’est le premier conseil de Xavier Dordor, délégué général de l’APPM, Association pour la Promotion de la Presse Magazine, www.pressemagazine.com

Le ROI, tout passe par lui. Il définit l’objectif et sacralise l’unité de mesure. Ayant la confiance du client, je  m’autorise à discuter son indicateur, à critiquer son choix. Parce que non réaliste, parce que romancé et loin de la réalité que je connais, que j’ai étudiée en profondeur pour gagner le pitch ou que j’analyse  depuis de nombreuses années. Je pense qu’une agence création ou média qui ne partagerait pas l’indicateur de ROI de son client ne peut travailler de façon pertinente avec une marque.

>> Lire la suite...

Etre ouvert souple et créatif puis faire du réseau...

C’est le conseil de Béatrice Andurand, « chasseur de tête »...

L’heure n’est pas encore à la reprise de l’emploi en communication même si les mouvements à la tête des entreprises entraînent leur lot de chaises musicales les résultats sont parfois étonnants et presque jamais créateurs d’emploi. Alors comment rebondir ou évoluer ?

>> Lire la suite...

A qui s’adresse-t-on et que dit-on ?

C’est le conseil d’Eric Giuily, président de l’agence CLAI... www.claicommunications.com

Avec le net, ce sont des millions d’informations qui circulent et autant d’opinions et de sollicitations. D’après une prévision d’IBM, en 2010, la masse d’informations devrait doubler toutes les 11 heures. Pour l’entreprise, le défi est immense. Alors que l’information se banalise en se massifiant et en se diversifiant, que les publics se multiplient et s’entrecroisent, le discours de l’entreprise, lui, doit continuer de parler à celui auquel il est destiné et être compris avec aisance et sans restriction tout en restant cohérent et s’inscrivent dans une vision globale unique.

>> Lire la suite...

Regardez les ados pour imaginer le monde de demain !

C’est la recommandation de Gilles Masson, Président/Fondateur de M&CSaatchi.GAD...

"Un vrai bon conseil  pour innover ?" C’est simple (dans un monde complexe) et ça ne coûte rien (dans un monde ROIste) : parlez avec vos enfants, vos ados. C’est étonnant de voir le décalage entre une société où ont lieu régulièrement de grands débats structurants (“la juvénilisation” des sociétés, l’obsolescence accélérée des savoirs, les bouleversements des schémas sociaux...) et les entreprises qui ne l’intègrent pas dans leurs pratiques. Je résumerai en une phrase le fait sociologique majeur qui bouleversera tout : nous sommes la première génération dans l’histoire de l’humanité à apprendre de nos enfants.

>> Lire la suite...

La crise du Trop, ou la crise de trop ?

C’est la question qui se pose à Eric Zajderman, nouveau président de l’agence Anatome... www.anatome.fr

"La crise actuelle est plutôt un symptôme parmi d'autres d'un monde en plein bouleversement qu'une cause à proprement parler. Et dans cette crise, ce qui frappe, c'est l'excès, le rôle du virtuel et la religion de l'immédiat. Ces éléments -excès, virtuel, courte vue, voire aveuglement- constituent une assez bonne définition du monde contemporain dans ce qu'il a d'inquiétant". Ces propos de Thérèse Delpech dans une interview au quotidien Le Monde du 16 avril 2009, caractérisent parfaitement la période que nous sommes en train de traverser. C'est la crise du Trop. Et c'est aussi la crise de trop.

>> Lire la suite...

Un bon conseil : « tenir conseil » !

C’est une suggestion pour Sylvie Martin et Christian Glaudel, psychothérapeutes... www.aganisia.com

Par les temps qui courent, notre conseil, s’agissant du management et des relations humaines, serait de... STOP !
Et si au lieu de tenter de conseiller, voire de convaincre, nous essayions de « tenir conseil  » ?   Selon une reprise du titre de l’ouvrage : Tenir conseil, délibérer pour agir, d'Alexandre Lhothellier, 2001.

>> Lire la suite...

Quand trop n’est pas assez.

C’est l’affirmation d’Hubert Jaoui, patron de Gimca Management... www.gimca.net

L’habitant d’une grande ville recevrait entre 30 000 et 50 000 message par jour. Comment faire pour que le notre retienne son attention et puisse avoir sur lui un minimum d’influence ? C’est un défi que les agences de publicité (qui se sont abusivement autoproclamées agences de communication*) ont à relever quotidiennement. Certaines s’en sortent bien, en réussissant l’exploit d’allier l’impact et l’intelligence, d’autres ne font que du bruit, s’estimant heureuses de rappeler au public l’existence de la marque.

>> Lire la suite...