Lettre-blog de Bruno Paillet, conseils&annonceurs associés

Une lettre consacrée à un sujet paradoxal "l'économie du gratuit", dont l'influence est croissante au point d'interpeller nos systèmes de valeurs. Avant c'était simple, le gratuit, fallait pas nous prendre pour des idiots, c’était payant et le cadeau Bonux était compris dans le prix de la lessive... Ou lorsque le gratuit était rare et précieux, on appelait cela de la générosité. Aujourd'hui Microsoft arrête la vente de son encyclopédie  "pourquoi voudriez-vous payer ce que vous avez gratuitement sur Wikipedia ?". D'un clic nous voilà possiblement avec des informations, des amis, des amours... et c'est gratuit !
Le poids de cette économie est évalué à 300 milliards de dollars... Alors le gratuit aurait un prix ? Cette lettre est bien gratuite même si elle vous est très chère ! Flatter le lecteur potentiellement client peut être un investissement ou un acte gratuit...

Bruno Paillet

Louis Gillet ancien patron de Manchette Pub (régie entre autres de l’Equipe, et du Parisien) et maintenant éditeur, parle librement avec réalisme :
Derrière la gratuité se cache forcément la rentabilité : que peut-on obtenir gratuitement sans qu’il y ait derrière une arrière-pensée de commerce ? Derrière l’information, presse, radio, internet, se cache forcément une idée mercantile...

>> A lire !

Pour Pierre-Yves Rambaud expert dans les opérations qui favorisent le lien direct entre les consommateurs et les marques, la gratuité est le premier pas pour familiariser le consommateur avec les marques. 

>> A lire !

L’idée du partage trouve une illustration exceptionnelle avec TED. Aurélie Vincent qui s’occupe de la communication de TED Paris nous fait partager son enthousiasme et invite chacun à découvrir que  ce qui se cache derrière les initiales (Technology, Entertainment, Design) est un vrai projet, une vraie chance !

>> A lire !

www.ted.com | http://blog.ted.com

Quelques vidéos de TEDxParis, 30 Janvier 2010 :

• Applaudir la grandeur d’un faussaire, par Sarah Kaminsky.
• Trembler à l’évocation des cyber-armes, par Guy-Philippe Goldstein.
• Recréer un modèle éducatif, par François Taddei.
• Cloture de TEDxParis, par Cyrille de Lasteyrie, alias Vinvin.

François Laurent est un observateur attentif. Co-Président de l’Adetem, il suit les évolutions du marketing avec un regard critique. Aujourd’hui, il souligne la révolution en marche et l’associe à celle du « collaboratif » qui pointe son nez.

>> A lire !

...pour une ONG ou une association.
Plus de 14 millions de bénévoles œuvrent aujourd’hui dans le paysage associatif français. Se sentir utile et faire quelque chose pour autrui est le moteur de ces bénévoles qui s’impliquent dans des domaines d’activité aussi divers que le sport, la culture ou les loisirs, l’humanitaire, la santé ou l’action sociale, la défense des droits ou encore l’éducation.

>> Centre National du Volontariat
127, rue Falguière - 75015 PARIS. Téléphone : 01.40.61.01.61.
cnv@globenet.org
www.francebenevolat.org

...à ses collaborateurs !
C’est ce que fait Google qui offre 20% de leur temps à tous ses collaborateurs pour se livrer à des activités qui vont stimuler leurs méninges et finalement leur activité au travail. Tout le monde sait que des collaborateurs heureux et « ouverts » sont plus efficaces. Pour couronner le tout la cafétéria est gratuite et ouverte midi et soir et des lits de repos sont disponibles pour ceux qui souhaitent rester au bureau...

« Ceux qui comprennent le nouveau gratuit auront la haute main sur les marchés de demain et bouleverseront ceux d'aujourd'hui- ils le font déjà d'ailleurs ». Cette affirmation de Chris Anderson, rédacteur en chef de Wired apporte dans "FREE", édité chez Pearson, un nouveau regard sur le gratuit. Des marchands du 19ème aux acteurs du web. Un livre passionnant et stimulant qui fait suite à "la longue traine" qui soulignait les modifications que le numérique apporte à notre approche du marketing.

"Rien n'est jamais sans conséquence. En conséquence, rien n'est jamais gratuit."
Confucius, 551-479 av. JC

"Communiquons notre savoir, non pas par des discours.
Dilapidons-le en permanence.
Communiquons-le, comme un devoir, comme une obligation.
Inoculons-le, comme une messe, comme une intronisation."
Jean Chanard, Entre prends, 1978, édition ateliers du créac, hors commerce.