29 mai 2012
Wolton est réellement indiscipliné!
Dominique Wolton sous le titre « indiscipliné » publie chez Odile Jacob des textes qui illustrent 35 ans de travaux, dans lesquels la communication est un véritable fil rouge, l’ensemble agrémenté de synthèses et bibliographies…Sa production, on le sait est riche et variée et il a fait un énorme travail de recherche pour mettre en évidence ce qui lui tient particulièrement à cœur. Au final, un ensemble de textes qui construisent une véritable théorie de la communication. Amis communicants, voici notre nouveau document de référence.
A l’heure où chacun y va de ses encouragements à donner du sens, à chercher à définir le brand content, l’occasion est bonne de prendre du recul avec notre directeur de l’institut des sciences de la communication du CNRS qui ne peut que se féliciter de voir ses thématiques de recherche au cœur du débat politique.
Les professionnels de la communication re-trouveront des points d’ancrage tels que les différences qui se sont affirmées entre information et communication et qui souligne la complexité de la réception. Autre thème cher à Wolton, la prise en compte de l’altérité. L’autre mérite considération ! Et finalement, communiquer c’est négocier.
Derrière ce travail considérable, cette rigueur, cette obsession de ne pas succomber aux modes, apparait un homme généreux, un orateur passionnant, un éclaireur inlassable. Un homme du XXIème siècle, rigoureux comme le sont les scientifiques; curieux comme le sont les hommes de culture, philosophe quand il le faut….
Avec patience et ténacité, il répète que l’amélioration des canaux et des flux n’améliore pas la communication. La communication est indispensable à notre monde contemporain afin de trouver de nouveaux équilibres car nous aurons su utiliser co-habitation et négociation. Au-delà des commentaires forts utiles pour ceux dont le métier est la communication, Dominique Wolton apporte une mise en perspective optimiste du développement de nos sociétés pariant que la communication omniprésente est potentiellement un atout qui stimule une nouvelle lecture de la pensée politique.
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24 mai 2011
Commencer par se changer soi-même ?
La méthode Schutz
Nous avons la chance d’accueillir le commentaire de la représentante en France d’une méthode que les « coachs » et consultants apprécient particulièrement… Monique Sellès nous donne les éléments clés de cette approche qui aide à enrichir les relations entre les personnes.
>> à lire !
Regarder autrement...
Avec « L’art de l’enchantement » paru chez Diateino, Guy Kawasaki nous invite à croire au ré-enchantement du monde. Un plaidoyer pour ceux qui entreprennent et qui savent voir le verre à moitié plein… Le développement personnel adapté à l’entreprise.
16:41 Publié dans Paroles de communicants | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : will schutz, monique sellès, diateino, guy kawasaki
17 mars 2011
Réconcilier l’entreprise et la société.
Dans un édito consacré à Michael Porter, Philippe Escande met en évidence un concept pas si nouveau mais opportun, la valeur partagée (« shared value »). L’idée centrale de Porter est qu’en plaçant au cœur de son action les préoccupations sociales et environnementales, l’entreprise en retirera des bénéfices sonnants et trébuchants. Autrement dit, ce qui est bon pour la société est bon pour l’entreprise. Il ne s’agit plus ici de soutenir des actions humanitaires ou sociales pour améliorer son image et se donner bonne conscience, mais d’en faire l’axe principal de son développement, moteur d’innovations nouvelles et d’amélioration de la productivité.
>> Lire l’édito de Philippe Escande
15:24 Publié dans À lire !, Paroles de communicants | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : michael porter, philippe escande
21 janvier 2011
C’était hier / C’est pour demain
Tableau de bord / Dashboard
Marketing / Approche collaborative
Outil de transaction / Plate-forme collaborative
Service consommateur / Community manager
Histoire / Storytelling
Contenus / Brand Contents
Statistiques / Web analytics
Code barre / Flashcode
Approche consommateur / Customer centric
Suivi des résultats / Monitoring
Secret / Information
Conseil en choix d’agence / conseils&annonceurs associés
Partage d’information / Mur Facebook
15:55 Publié dans Paroles de communicants | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : facebook, storytelling, flashcode
Qu’avez-vous décidé de faire pour participer à la construction du monde qui vient ?
Par Béatrice Andurand, b.andurand@h-b-search.com
Béatrice Andurand Conseils, chasseur de têtes.
Pour participer à la construction du monde qui vient je propose en 2011… de redonner du sourire et de la joie.
« Ce n’est pas avec des vœux présidentiels sur la sécurité, les jurés populaires et le traitement du grand âge qu’on va redonner la pêche aux Français. » Cette phrase récente d’un éditorialiste du Monde m’a semblé bien vue.
Depuis quand n’avons-nous pas vu un spot de pub drôle, combien de jours avons-nous passé sans nouvelle positive à la télé, au nom de la transparence, juste combat, on ne véhicule que des histoires souvent révoltantes et tristes ?
Si vous naviguez sur le net vous trouverez votre lot quotidien de fous rires mais vous rirez seul.
Rien ne vaut pourtant la bonne humeur partagée.
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Par Olivier Breton, olivier.breton@allcontents.com
Président All Contents & All Contents Presse.
Préférer aux idées sur le monde, le Monde des Idées.
A la question « participer à la construction du monde qui vient » je ne vois, ne promeus et n’envisage qu’une réponse : oublions-le, dépassons-le, repartons de zéro, oublions les catégories d’hier, les « métiers » détournés et/ou sur-vendus du corporate, du marketing, de la publicité, et intégrons définitivement les « nouvelles » technologies comme des outils commodes pour gagner en vitesse et s’émanciper de la matière.
Pour cela mettons au cœur de nos activités quotidiennes l’heuristique nécessaire au ré-enchantement de nos mondes, et repartons à la conquête des idées, de concepts innovants, différenciants.
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Par Joël Knafo, jk@71signe.com
Directeur de l'Agence C'est un Signe.
Pour participer à la construction du monde qui vient, il faut de l'enthousiasme, de la joie et parfois même de la folie !
Il faut croire que tout est possible, que l'essentiel reste à créer et que partager est notre meilleure source de richesse.
Oser n’est pas tout se permettre, être curieux, loin d'être un vilain défaut et rester léger, une note de fantaisie face aux stéréotypes imposés par notre environnement.
Gardons nos rêves, croyons au progrès, respectons notre héritage et donnons du sens à la vie.
Mais surtout, surtout, prenons du plaisir au quotidien et communiquons-le.
Voici mes priorités et recommandations pour l’année 2011.
Par Marie-Laure Sauty de Chalon, mls@aufeminin.com
PDG Aufeminin.com
Que les entreprises affichent concrètement leurs engagements pour promouvoir la diversité au sens large (les femmes, les minorités visibles, les handicapés, etc) et que les medias progressent aussi sur ces items !
Par Vincent Houdou, vhoudou@gulfstream-communication.fr
Président de Gulfstream Communication.
2011 : Pour une nouvelle diététique marketing ?
A l'heure des bonnes résolutions, face à un consommateur repu de fausses promesses, l'urgence n'est-elle pas au "mieux mais moins". Pour le marketing aussi, découvrons les vertus de la tempérance. Privilégions la qualité du message aux facilités de l'apparence. Intéressons nous davantage à ce qui est compris et moins à ce qui est dit. Oublions un instant le dictat du top of mind. Apprenons a être moins vu mais découvrons la satisfaction et pourquoi pas la fierté d'être mieux considéré, durablement.
Par Xavier Dordor, xd@pressemagazine.com
Délégué général du SPM (Syndicat de la Presse Magazine) et Directeur d’AudiPresse (Société interprofessionnelle de mesure d’audience de la presse).
Pour participer à la construction du monde qui vient, et dans l’univers des médias qui est le mien, je poserais bien une question moins provocatrice ou paradoxale qu’il n’y paraît.
L’écrit peut il sauver l’écran ?
Chacun a l’habitude de poser la question dans l’autre sens : L’écran peut il sauver l’écrit ? Doutant de la réponse et se moquant d’éditeurs par trop crédules ou que l’on veut voir comme tels. La vraie question à terme pour moi est l’inverse. L’écrit peut il sauver l’écran ? Et la réponse pour moi est évidemment positive, on l‘aura compris. Je la nourrirais juste aujourd’hui sur deux points :
L’écrit est indispensable au maniement de l’écran.
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Par Séverine Lecomte, severine.lecomte@agence-heidi.fr
Directrice de l’agence HEIDI.
Mes réseau-solutions de janvier à partager :
Résolution n°1 : Réinventer le monde.
Si nous ne le faisons pas, alors je ne vois pas qui va le faire... Osons ! La Tortue nous montre la voie.
Résolution n°2 : Co (construire, opérer, etc.)
Communicare signifie « mettre en commun » en latin : CQFD.
Résolution n°3 : Faire une trêve.
Au revoir « cibles », « Campagnes », « impacts », etc. Si la communication est un combat, alors il est perdu d’avance.
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Par François Blachère, francois.blachere@bddpetfils.fr
Président BDDP&Fils.
Comme chaque année, nous nous souhaitons bonheur, succès et santé. Au vu des résultats année après année, force est de constater que la performance de tous ces vœux est fort décevante; les succès ne s’enchainent pas toujours, le bonheur est une denrée si rare que toutes les études récentes montrent que nos compatriotes commencent même à douter de son existence et quant à la santé elle reste préoccupante en ces froids hivernaux.
Réformons les vœux.
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Marie-Christine Lanne, mclanne@generali.fr
Directrice de la Communication de Generali France.
« Le XXIème siècle sera spirituel ou ne sera pas ». Cette phrase que l’on prête à André Malraux me vient à l’esprit au moment des vœux de 2011. Hyperterrorisme, dérèglement climatique, crises financière, économique, sociale, morale : je suis frappée de voir tout ce qui est arrivé dans le monde depuis l’an 2000. Une année que pourtant bien des générations appelaient de leurs vœux ! La société de consommation aura-t-elle raison de l’humanité ? A force de rechercher une croissance et une performance à tous crins, de vouloir toujours plus, nous finissons par nous perdre nous mêmes. Nous finissons par ne plus voir que nous épuisons la terre et ses merveilles.
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Par Alexandra Gauquelin, agauquelin@profilepr.fr
Directrice de l'agence ProfilePR.
Pour participer tous ensemble à la construction du monde qui vient...
Je commencerai par me mettre dans l'esprit et dans la peau d'une exploratrice des temps nouveaux... Sans préjugés, avec seulement l'obsession folle de la curiosité, sans contraintes, avec juste le respect de ce que je découvrirai.
D'abord seule, je chercherai à tout voir, à tout observer de ces nouvelles réalités qui ne sont pas toutes visibles.
Comme connaitre n'est pas comprendre, je passerai du temps à écouter, à analyser...
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11:10 Publié dans Paroles de communicants | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : béatrice andurand, olivier breton, joël knafo, marie-laure sauty de chalon, vincent houdou, xavier dordor, séverine lecomte, françois blachère, marie-christine lanne, alexandra gauquelin, all contents, c'est un signe, aufeminin.com, gulfstream communication, spm, audipresse, heidi, bddp&fils, generali, profilepr
23 novembre 2010
Surtout ne pas parler de crise !
Difficile de se réjouir de la situation dans laquelle nous devons nous débattre… pourtant il est important de nommer ce qui va être au centre de nos combats quotidiens : la crise. En feignant de ne pas accepter cette situation pendant de longs mois, on rend difficile le changement. C’est donc le moment de retrouver du sens, des idées, de l’énergie pour se donner de nouveaux objectifs. Les experts et les politiques ne vont pas se gêner, ils ont déjà sorti la grosse artillerie et leurs recommandations nous assaillent. A nous de conserver notre sens critique. Tous les coups ne sont pas permis, même en période de changement…
Dire les choses, choisir les mots, c’est avancer vers une solution. Donc, nous sommes en crise. Le dire est le premier pas pour trouver des solutions. A quoi bon se mobiliser si nous vivons un petit accident de parcours ? Nous sommes face à une obligation de changement… C’est bien de le savoir. La communication est un outil au service d’objectifs, elle peut accompagner le changement, ce qui signifie que la seule communication n’est pas le changement… Maintenant, il serait bien de se poser la question de la vision, de l’ambition…
12:35 Publié dans Paroles de communicants | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : crise, bruno paillet
Alors, transparence ou clarté ?
Il est plus facile d’être transparent que clair... Tout dire est plus simple que de chercher ce qui est pertinent et intéresse ma cible... La transparence est un piège qui sous prétexte d’ouverture, de volonté de ne rien cacher nous submerge de données inutiles
Cette idée de vouloir tout dire sur tout est devenue une fausse bonne idée. Trop d’informations tue l’information. Cela ne me sert à rien de tout savoir. Seules quelques informations me sont réellement utiles et j’aimerais que l’on sache m’adresser ce qui m’est indispensable ! C’est pour cette raison que je préfère la clarté à la transparence. Les technologies du numérique me permettent de recevoir ce qui m’intéresse. Cette super segmentation me fait gagner du temps.
Je rêve de ne recevoir que des informations qui me simplifient la vie. Demain sera formidable...
12:35 Publié dans Paroles de communicants | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : bruno paillet, internet, informations
Le métier de dircom change... ou va disparaître ?
Le récent livre qu’Hugues Le Bret, ancien dircom de la Société Générale, vient de consacrer à l’affaire Kerviel apporte un regard stimulant sur le métier de communicant. (« La semaine où Jérome Kerviel a failli faire sauter le système financier mondial » ; édition Les Arènes)
Au-delà des questions éthiques liées à une telle publication, puisqu’il s’agit de raconter la façon dont a été pilotée cette crise vue de l’intérieur avec de nombreuses informations concernant les personnes, on peut être surpris par le sous titre : "journal intime d’un banquier". Ayant eu le privilège d’être directeur de la communication en banque et assurance*, nous préférions nous présenter comme "un communicant qui travaille dans une banque ou une compagnie d’assurance". Un dircom peut-il se revendiquer être l’expert du secteur dans lequel il travaille ?
Avoir contribué au sauvetage de l’entreprise autorise sans doute Hugues Le Bret à se revendiquer naturellement banquier. Et on est tenté d’adhérer à cette posture. Le récit détaillé qu’il nous livre met en évidence le « risque systémique mondial » et celui plus immédiat de se faire « acheter » par BNP Paribas. L’objectif de communication était de créer les conditions pour conserver l’entreprise et de trouver à la recapitaliser rapidement. Et la mission a été réussie.
Cette situation incroyable a mobilisé les dirigeants et progressivement les collaborateurs. On comprend facilement l’importance de la communication pour sauver l’entreprise. Le livre survalorise sans doute un peu cette dimension face au travail des banquiers et autres analystes, gestionnaires...
En revanche, ce qui n’est pas évoqué dans ce document, c’est bien la communication autour de la marque. Or, en période normale, c’est un capital essentiel qu’il s’agit de développer et qui fait l’objet de toutes les attentions. On remarque donc qu’en période de crise, la marque ne dispose plus de la même considération ! Et notre super-dircom, sauveur de l’entreprise a choisi ses priorités. Ce qui explique le titre donné à son récit : Journal intime d’un banquier et non d’un dircom ! Car si le récit met bien en évidence le ressenti des collaborateurs et des clients, c’est selon notre lecture davantage l’entreprise qui leur répond que la marque...
12:33 Publié dans À lire !, Paroles de communicants | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : hugues le bret, société générale, kerviel, les arènes, dircom, bnp paribas, crédit mutuel, gan
15 septembre 2010
Better city for better life
L’expo universelle est un vrai bonheur pour le regard critique des communicants... Car pour le coup, un tel événement fait appel à l’expertise communicante. Il est vrai que l’enjeu est de taille. 500 000 visiteurs par jour ! Comment créer le souvenir pour la marque pays, quel message exprimer ?
Les hors sujets par rapport au thème choisi sont nombreux et le public (90% de chinois) complexe à satisfaire. Il y a les didactiques comme le Mexique. Dans un joli pavillon coloré, il répond en nous inondant de statistiques... un peu ennuyeux. L’Espagne dans une architecture très originale recouverte d’osier, joue tout sur l’émotion, malin et efficace. (Après une progression dans le noir total on est submergé par les flots puis on découvre progressivement une belle danseuse de flamenco andalouse... une mise en scène efficace et gigantesque de photos symboles du pays et enfin un gros bébé de 10m de hauteur qui nous fait un clin d’œil. Les USA sont désarmants, un pavillon sans intérêt architectural, une organisation complexe qui nous fait subir successivement 3 projections dans trois salles, qui promettent un avenir merveilleux où nous allons sauver la planète en plantant des petites fleurs dans nos cours d’immeubles crasseux, comme si c’était le sujet des chinois... Le tout cautionné par Obama et une mise en avant des sponsors... une ficelle qu’il fallait oser.
09:45 Publié dans Coups de coeur, Paroles de communicants | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : shanghai, chine, expo universelle, mexique, espagne, usa, france, musée d’orsay, lafarge, michelin, sanofi-aventis, gdf suez, vuitton