15 septembre 2010

Du RER B au Maglev

Le choc en arrivant à Shanghai c'est le Maglev, train de technologie allemande et vous emportant dans le centre ville en moins de 15' à 300km heure... Après avoir quitté, le RER B, quel autre monde !
Ensuite le gigantisme de Shanghai vous assaille. C’est une ville immense en longueur, en largeur et surtout en hauteur. Où que se porte votre regard il est attiré par un building de 50, 60 voire 80 étages qui en cache un autre, qui lui-même cache une construction en cours. Et un constat s’impose : ces tours sont belles, aériennes, transparentes, lumineuses, majestueuses, on a envie de les visiter, de les habiter, de les admirer.
Des autoroutes sont comme enchâssées au milieu de ce paysage de verre et de béton. Pas des autoroutes dont on a honte, comme en France, mais des serpents décorés, lumineux la nuit et bordés de milliers de bacs de verdure comme si les géraniums de nos balcons rendaient la trouée supportable car familière.

Esthétique, service et développement durable…

Béton et asphalte sont d’une propreté inattendue. Des milliers de balayeurs y traquent le plus petit déchet incongru, y compris dans les quartiers moins gagnés par le gigantisme et la modernité. Enfin Shanghai doit être la seule ville au monde où vous pouvez être pris d’une envie pressante sans angoisse. Il y a des toilettes nickel à tous les coins de rue ! De plus leurs emplacements sont indiqués sur les panneaux de signalisation à l’égal des informations capitales pour les citadins, noms de rue, parking, métros...
Les chinois même les plus modestes, circulent depuis dix ans sur des vélomoteurs, scooters, vélos, électriques parfois rafistolés qui vous frôlent en klaxonnant. Car, bien sûr, vous ne les avez pas entendus arriver droit sur vous. Les papiers sont récupérés pour être recyclés y compris dans les toilettes par des personnels équipés de grandes pinces en bambou. Les poubelles de tri sélectifs des déchets sont partout et équipées de panneaux solaires si un éclairage s’impose.

A l’Est et à l’Ouest un monde qui s’invente !

La Californie et la région de Shanghai illustrent le monde qui s’invente, le côtoyer est stimulant et nous apprend autant sur nous même que sur ce que l’on peut découvrir. On n’échappera pas à l’influence grandissante de ce nouveau monde... Alors, c’est le moment d’y aller voir !
En créant « walk in progress », conseils&annonceurs associés souhaite proposer une autre façon de progresser dans son quotidien en allant voir ce qui se fait ailleurs.
Je vais vous proposer de vous y emmener !

21 janvier 2010

Il faut sauver la planète ! « No business on a dead planet ! »

Le changement a changé !
Changer n’est pas seulement améliorer ses points faibles à partir d’un système de référence… Lorsqu’il n’y a plus de références, il faut inventer ! Place à l’innovation. Le monde qui vient est nouveau. C’est donc le moment de quitter l’ancien système…
En vogue : se changer soi même (voir le bouquin de Jacques Attali, "survivre aux crises") et le nombre spectaculaire de livres et séminaires sur le développement personnel qui témoignent de ce nouvel engouement.
A la traine : changer les autres, les organisations…

 

Le sustainable c’est nettement mieux que le DD.
L’idée qui permet d’enrichir le développement durable d’autres dimensions telles que la vision culturelle, l’engagement citoyen est essentielle. Car, le DD est trop souvent lié au seul environnement… On a oublié le sociétal, le culturel qui y étaient associés.
In : mes gestes quotidiens peuvent sauver la planète.
Out : le catastrophisme (l’échec du "syndrome du Titanic" de Nicolas Hulot le souligne…). On veut continuer à espérer !

05 novembre 2009

Une nouvelle culture d’entreprise s’installe discrètement…

Think big ! Penser grand…
Certes le pays nous y invite car nous sommes à une autre échelle, mais les entrepreneurs rencontrés ont tous une vision exigeante. Ils veulent apporter quelque chose de nouveau… et changer le monde, car il y a urgence ! C’est même une perspective qui est considérée comme tout à fait acceptable, car notre marché, c’est tout simplement la planète. C’est ce qu’affirment Sunpower (fabricant de panneaux solaires photovoltaïques) www.sunpowercorp.com  mais aussi Green Citizen dont l’ambition est de récupérer des ordinateurs et des imprimantes usagés et d’apporter des informations aux constructeurs pour qu’ils améliorent la capacité de leurs appareils à être facilement recyclés. www.greencitizen.com


La culture d’entreprise est aussi importante que la R&D !
On ne réussira que si les équipes partagent le même projet et la même ambition. Naturellement le produit doit s’adapter mais on le fera d’autant mieux que les équipes seront motivées et animées par une ambition partagée ! On a du plaisir. Là encore c’est l’affirmation de Sunpower mais aussi de Tesla Motors ! www.teslamotors.com


Nous sommes solidaires.
L’idée de communauté est très présente dans l’entreprise. On se serre les coudes, on partage les infos. Chaque jour nous devons avancer, progresser… On fait confiance a priori. Each one to each one. A la Fondation Delancey Street, on aide ceux qui veulent changer de vie. Même les prisonniers condamnés à 20 ans de réclusion qui voient leur peine transformée en deux ans de réapprentissage de la vie… s’ils acceptent de rentrer dans un nouvel apprentissage, de redémarrer une nouvelle vie. www.delanceystreetfoundation.org

Le pragmatisme est une valeur permanente… aux USA

On avance.
Pas de temps à perdre, on écrira le concept plus tard. Naturellement on n’est pas sur de réussir, mais on met toute son énergie dans l’action, on se donne toutes les chances. On n’envisage pas l’aide de l’état, une réglementation plus adaptée. On se bat avec les éléments du moment. On ne sait s’il faut remettre le capitalisme en question, s’il s’agit d’une crise systémique ou financière. On crée un monde nouveau, on se donne de nouvelles valeurs, on engage le mouvement. Ainsi PG&E (producteur d’énergie) se donne des objectifs visant à moins produire d’électricité… en incitant chacun à des économies d’énergie : « less is more ». www.pge.com


On innove.
Et en pensant au destinataire, utilisateur. On se recentre sur le consommateur, sur l’homme et on tente d’apporter des réponses produits ou services nouvelles. Alors on observe, on essaie de comprendre, on reste modeste… On invente des services qui vont faciliter la vie de chacun. C’est l’offre constamment évolutive d’Adobe qui fournit le monde entier. www.adobe.com 


On se donne le droit à l’erreur.
On accepte toutes les idées, d’où qu’elles viennent. Les jeunes sont une aubaine… et non une charge. On a pris conscience de leur talent, de leur énergie, donc on les responsabilise.

Green is dollar.

Le sustainable est plus pertinent que notre développement durable. Ce n’est pas une pièce qui s’ajoute, c’est une autre façon de penser l’entreprise qui va réduire les coûts de l’énergie, apporter plus d’efficacité et donc faire gagner de l’argent ! On limite les transports de marchandises en choisissant des produits locaux… En inventant des magasins où l’on se sert son café, son riz, son huile en fonction de ses besoins et non en achetant des paquets standards, on limite les emballages et on bénéficie de prix compétitifs. Puis on achète des produits bio dans une ambiance gaie, colorée, sympathique…

>> www.wholefoodsmarket.com

La Tortue Bleue est née en Californie…

C’est en souhaitant davantage partager pour "prendre une longueur d’avance" qu’est né un espace de rencontres, think tank, club qui s’invente à chaque nouvelle rencontre.

C’est maintenant une association qui a son blog. La prochaine rencontre a lieu le 30 novembre sur le thème : « Soirée bleue, l’engagement des entreprises »  avec un duplex avec la Silicon Valley. Au moins 10 experts  apporteront leur témoignage sur les initiatives de leur entreprise pour changer le quotidien…

Renseignements auprès de Laurence Delporte, déléguée générale de l’association La Tortue Bleue : 01.40.16.05.15 ou ldelporte@blog-latb.fr.

>> www.blog-latb.fr

Patrick Widloecher éclaire les entreprises qui souhaitent s’engager dans le DD !

Le guide du développement durable qu’il vient de publier avec Isabelle Querne aux Editions d’Organisation apporte des réflexions pratiques et opérationnelles. Il considère que le DD est un vrai contributeur à l’efficacité économique de l’entreprise. Il est aujourd’hui conseiller du président et DG de La Poste pour le développement responsable et Déontologue du Groupe.