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17 mars 2015
Cela se passe en ce moment…
L'économie circulaire
Expression générique désignant un concept économique qui s'inscrit dans le cadre du développement durable et s'inspire des notions d'économie verte, d'économie de la fonctionnalité et de la performance et de l'écologie industrielle (laquelle veut que le déchet d'une industrie soit recyclé en matière première d'une autre industrie ou de la même).
Son objectif est de produire des biens et services tout en limitant fortement la consommation et le gaspillage des matières premières et des sources d'énergies non renouvelables.
Selon la fondation Ellen MacArthur (créée pour promouvoir l'économie circulaire), il s'agit d'une économie industrielle qui est, à dessein ou par intention, réparatrice et dans laquelle les flux de matières sont de deux types bien séparés; les nutriments biologiques, destinés à ré-entrer dans la biosphère en toute sécurité, et des entrants techniques (« technical nutrients »), conçus pour être recyclés en restant à haut niveau de qualité, sans entrer dans la biosphère. In Wikipédia
Se faire "ubériser".
Néologisme qui représente le cauchemar de Maurice Lévy. Dans une interview donnée au Financial Times, le P-DG de Publicis évoque les craintes ressenties par ses clients et lui-même : subir le même sort que les chauffeurs de taxi, subitement concurrencés par les véhicules de tourisme avec chauffeur d'Uber. "C'est l'idée qu'on se réveille soudainement en découvrant que son activité historique a disparu... Les clients n'ont jamais été aussi désorientés ou inquiets au sujet de leur marque et de leur modèle économique." En cause : "le tsunami numérique" qui bouleverse donc les chauffeurs de taxi, mais également les hôteliers, concurrencés par la plate-forme Airbnb, ou les libraires, éclipsés par le géant Amazon. Un "tsunami" qui, selon le publicitaire, concerne aussi son secteur, chamboulé par l'émergence ultrarapide de nouveaux acteurs comme Google et Facebook, devenus en quelques années des mastodontes.
L’usage vs la possession…
Dans la plupart des cas, la motivation première de ceux qui acquièrent un bien, c’est de pouvoir faciliter l’accès aux services qu’il peut lui rendre. Posséder un bien ou louer un service sont donc deux moyens d’accéder à l’usage. Aujourd’hui, il est de plus en plus facile de disposer de l’usage des choses sans les posséder. Dans cette nouvelle économie qui facilite l’usage sans possession, il est fondamental de saisir les enjeux, de comprendre ce que recouvrent vraiment les concepts d’usage et de possession.
Selon Jeremy Rifkin, "le passage d’un régime de propriété fondé sur une notion de patrimoine amplement distribué au sein de la société à un régime qui repose sur l’usage à court terme de ressources contrôlées par des réseaux de prestataires introduit un changement fondamental dans notre perception de l’exercice du pouvoir économique."
16:40 | Lien permanent | Commentaires (0)
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