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18 juin 2009
Demain est déjà là, avec un peu de retard !
Attention, attention, comme vous l’avez remarqué, l’an 2000 a pris du retard. Les changements que nous craignions, la peur du passage au nouveau millénaire arrivent maintenant. Mais vous étiez prévenus, donc ce n’est pas trop grave ! Vous allez pouvoir enfin montrer votre capacité d’adaptation, d’innovation... Car plus on a conscience des changements à venir, plus on peut les piloter et maîtriser notre peur bien compréhensible de l’inconnu... Un fait à l’usage, ce n’est pas si simple... Car il est de plus en plus difficile de faire de la prospective, surtout quand cela concerne l’avenir ! Alors voici quelques réflexions glanées ici et là... Car le changement du XXIème siècle est en route.
La communication est responsable !
Cela est devenu la règle, la communication est mise en accusation. Soit elle en fait trop, soit elle n’en fait pas assez. Ou bien, pire encore, elle manipule. « C’est de la communication ». Dans cette période particulière, quelle place donner à la communication ?
L’an 2000 a pris du retard !
Comme vous l’avez remarqué, l’an 2000 a pris du retard. Les changements que nous craignions, la peur du passage au nouveau millénaire arrivent maintenant. Mais nous étions prévenus, donc ce n’est peut être pas si grave ! Nous allons pouvoir enfin montrer notre capacité d’adaptation, d’innovation... Car plus on a conscience des changements à venir, plus on peut les piloter et maîtriser notre peur bien compréhensible de l’inconnu... Mais ce n’est pas si simple de piloter lorsque l’horizon est peu lisible. C’est vrai, mais nous allons devoir nous y faire, car plus personne n’est là pour nous donner la bonne route. Les avis divergent. Alors tentons de faire avec les moyens du bord et ne demandons pas l’impossible ! C’est le moment de revenir à notre bon sens…
La transparence est un piège.
Cette idée de vouloir tout savoir sur tout est devenue une fausse bonne idée. Trop d’informations tue l’information. Cela ne me sert à rien de tout savoir. Seules quelques informations me sont réellement utiles et j’aimerais que l’on sache m’adresser ce qui m’est indispensable ! C’est pour cette raison que je préfère la clarté à la transparence. Les technologies du numérique me permettent de recevoir ce qui m’intéresse. Cette super segmentation me fait gagner du temps.
Informer ou communiquer, il faut choisir !
Beaucoup de personnes pensent communiquer alors qu’elles ne font qu’informer… On a oublié que communiquer c’était s’intéresser au destinataire de son message pour l’inviter à changer sa perception, à le pousser à agir et donc à prendre en compte ses centres d’intérêt, ses motivations. En informant, je ne me soucie pas de l’impact de mon message, je mets à disposition ; ce qui est pertinent dans bien des situations, mais pas toujours, surtout si je souhaite « faire bouger » la personne à qui je m’adresse. Cette prise en compte de l’autre est indispensable si je souhaite communiquer.
La crise a bon dos…
La tentation est grande de nommer ″crise″ ce qui est imprévu et nous dérange de nos habitudes. Le changement est devenu permanent et ce n’est pas la crise. Il serait plus juste de parler de complexité, car effectivement nous devons traiter plus d’informations, plus rapidement et avec des éléments qui entrent en jeu, en synergies les uns les autres. Et en plus ils évoluent de façon non linéaire, sans logique apparente. Donc ce n’est pas simple, c’est même complexe, mais ce n’est pas pour autant une crise !
Gérer la crise
Quand il s’agit d’une vraie crise, première recommandation : reconnaître la situation. Il ne sert à rien de fuir la réalité. En revanche, il est ensuite judicieux de la mettre en perspective, de la relativiser. Eviter de rester dans le choc émotionnel en apportant un peu de raison. Ensuite, il faut annoncer un plan de bataille, dire ce que l’on va faire dans les prochains mois. Cela évite de devoir tous les matins communiquer, se justifier. Une fois la crise reconnue, le plan décidé, on se met à l’œuvre. Et puis, on communique ! On montre les résultats obtenus, on valorise ceux qui se sont engagés dans le changement et obtiennent des résultats. Cette façon anglo-saxonne est malheureusement encore peu utilisée de ce côté de l’atlantique…
18:52 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bruno paillet, conseils&annonceurs associés
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